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Poop Map, l’app' qui te dit où et quand tes potes font caca

Publié le 14 février 2024 à 15h36

Modifié le 25 février 2025 à 11h30

par La Rédac'

N’en déplaise à certains, beaucoup de gens aiment parler de caca. La discussion est devenue si décomplexée qu’elle a même évolué en une application qui recense, partout dans le monde, tes passages aux WC et ceux de tes potes, le tout dans une carte collaborative. Voici Poop Map, le réseau social du caca, littéralement. 


Une nouvelle façon de communiquer...

Une fois l’appli téléchargée, il suffit de drop the poo lors de ton prochain passage aux toilettes et de signaler, en temps réel sur la carte, les détails de ton coulage de bronze. Lieu, heure, emoji, notation, photo (s’il te plaît ne fait pas ça c’est totalement dégueulasse)... Évidemment, noter son caca tout seul n’a pas vraiment grand intérêt, l’appli te permet donc d'interagir avec tes potes, de rejoindre des groupes, et de comparer tes passages à la selle, en somme. L’app' donne aussi accès à une carte publique, mais est-ce qu’on a vraiment envie de voir les commentaires scato d’inconnus à tout-va ? Bof. 


Poop map recap

En plus de te marrer avec tes potes (si les blagues pipi-caca c’est un peu ton dada), Poop Map te fait un bilan annuel, un peu comme Spotify, avec ton nombre total de drops, ta moyenne journalière, ton spot phare, des diagrammes pour calculer le temps que tu passes sur les WC… Un vrai recap de fin d’année spécialement dédié à ton transit. Bon, on te l’accorde, il faut bien être assidu pour que le résultat soit satisfaisant. Mais après tout, si tu t'ennuies aux toilettes… 

Application disponible gratuitement sur IOS et Android

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La série Adolescence sera diffusée dans les collèges et lycées britanniques

Publié aujourd'hui à 20h00

par Flora Gendrault

Downing Street l’a officiellement annoncé en début de semaine : la mini-série Adolescence, sur toutes les lèvres depuis sa sortie, sera bel et bien diffusée gratuitement dans les collèges et lycées britanniques. Une mesure initiée par le Premier ministre Keir Starmer lui-même, qui avait publiquement pris la parole pour vanter les mérites d’un programme extrêmement bien mené et instructif, soulevant des questions sociétales cruellement d'actualité


Prouesses technique et scénaristique  

Adolescence a beau n’être sortie qu’à la mi-mars, c’est peut-être déjà la meilleure série de l’année. En débarquant sur Netflix, et sans avoir pourtant fait l’objet d’une campagne promotionnelle démesurée, elle a immédiatement reçu un accueil extrêmement favorable de la presse et des spectateur·rices, et ce aux quatre coins du globe. 

Un coup de maître des créateurs, Jack Thorne et Stephen Graham, lesquels sont parvenus à mettre en scène de manière magistrale les causes et conséquences du meurtre de Kathy, adolescente de 13 ans, poignardée à de multiples reprises par Jamie, un camarade de classe du même âge. Le tout en (seulement) quatre épisodes tournés intégralement en plan-séquence, renouvelant ainsi cette technique largement exploitée au cinéma, moins sur le petit écran, autour d’un récit nerveux traitant de thématiques liées à la jeunesse. 


Dénoncer la spirale du masculinisme
 

Ces thématiques, quelles sont-elles ? Le harcèlement scolaire, la construction de genre sur les réseaux sociaux, et notamment la culture "incel", ces hommes involontairement célibataires qui accusent les femmes de les rejeter. Dans Adolescence, en immersion au cœur d’un commissariat, puis d’une école, et enfin d’une maison de famille, on comprend que Jamie (époustouflant Owen Cooper, nouveau prodige du milieu), élevé à la dure, impopulaire, s’est peu à peu enfermé dans la spirale du masculinisme, jusqu’à commettre un féminicide. Une misogynie alimentée par son activité sur Internet, où se créent de nombreuses communautés réactionnaires, séduites par la théorie du 80/20 d’Andrew Tate, selon laquelle 80% des femmes ne seraient attirées que par 20% des hommes. 


De l’ordinateur au Parlement 

Au Royaume-Uni, terre de tournage mais aussi théâtre d’attaques de même nature ces dernières années, Adolescence a connu une résonnance toute particulièrement. Jusqu’à dépasser les frontières de l’écran : la série a ravivé le débat sur l’utilisation des téléphones, mais aussi sur l’éducation, levier essentiel pour déconstruire les idéologies véhiculées sans régulation sur le web. Diffuser Adolescence au palais de Westminster ainsi que dans les collèges et lycées depuis une plateforme partenaire à Netflix, comme l’avaient publiquement encouragé la députée travailliste Anneliese Midgley, puis Keir Starmer, en marque la première étape. 

« C'est une initiative importante pour encourager le plus grand nombre possible d'élèves à regarder le programme », a déclaré le Premier ministre, qui a lui-même vu la série avec ses enfants adolescents, comme 66 millions de personnes en deux semaines sur Netflix. Un record pour une mini-série britannique ! 


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