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Du jamais vu à Paris : seulement 9h36 d'ensoleillement depuis début novembre

Publié le 13 novembre 2024 à 16h00

Modifié le 13 novembre 2024 à 16h15

par Auriane Camus

Ami·es Parisien·nes, si vous avez l'impression de ne plus savoir à quoi ressemble le soleil, rassurez-vous, ce n'est pas votre imagination qui vous joue des tours ! Depuis le début du mois de novembre, la Ville Lumière n'a été bénie que de 9h36 d'ensoleillement selon les relevés météo de la station Paris-Montsouris en date du 13 novembre 2024. Autant dire que pour attraper ces quelques rayons fugaces, il fallait être au bon endroit, au bon moment, et avoir beaucoup de chance ! 


Des relevés bien en-dessous des normales de saison

Des chiffres normaux pour la saison automnale ? Pas du tout ! Toujours selon les relevés météo de la station Paris-Montsouris, ces chiffres représentent une baisse de 86% par rapport aux normales de saison calculées sur une période allant de 1991 à 2020.

Mais les habitant·es de la capitale ne sont pas les seuls à plaindre. Avec 8h26 de soleil depuis le début du mois, la ville de Trappes (Yvelines) enregistre quant à elle une baisse de 88% par rapport aux normales de saison. Pareil à Melun, en Seine-et-Marne, où la ville a n'a connu que 9h32 de soleil en 13 jours, soit une baisse de 86% par rapport à la normale de 1991 à 2020.


Le reste de la France sous la grisaille

Hors d'Île-de-France, les chiffres ne sont pas plus réjouissants. Le 5 novembre dernier, la métropole de Nantes n'enregistrait qu'1h17 de soleil sur les 10 derniers jours. Un phénomène accentué par un épais brouillard, qui ont carrément empêché les avions de l'aéroclub de Nantes-Atlantique de décoller pendant neuf jours d'affilée.

Bref, difficile de dire quand le soleil décidera de se montrer à nouveau, mais une chose est certaine, quand il reviendra, on sera prêt·es à le célébrer comme jamais ! En attendant, reste à faire le plein de vitamines autrement, comme avec notre sélection de restos sains et ultra gourmands où commander à Paris !

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Des soirées cinéma intimistes organisées à la Maison Gainsbourg en avril

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par Flora Gendrault

Tout le monde connaît Serge Gainsbourg, l’illustre interprète, mais beaucoup oublient la carrière cinématographique de l’artiste en parallèle de la chanson. Tantôt acteur, tantôt réalisateur et parfois compositeur, Gainsbourg est intervenu aussi bien au cinéma qu’à la télévision, dans des films au succès relatif, que son ancienne maison devenue musée propose de (re)découvrir du 14 au 28 avril, comme relayé par Vogue. Une manière de lui rendre un nouvel hommage, mais sous un angle inédit, alors qu'il aurait fêté ses 97 ans ce mois-ci. 


L’empreinte Gainsbourg au cinéma 

Avec le soutien de la maison Saint Laurent et en partenariat avec l’INA et le Centre national de la musique, cette première série de projections débutera en beauté avec deux films cultes : Anna (1967) de Pierre Koralnik et À bout portant (1973) de Roger Sciandra.

Dans Anna, Serge Gainsbourg joue les cupidons de service et aide son pote Serge (Jean-Claude Brialy) à retrouver une mystérieuse inconnue (Anna Karina) croisée dans une gare. Ajoutez à ça une apparition de Marianne Faithfull en tante entremetteuse, et vous obtenez un petit bijou pop et décalé.

À bout portant, quant à lui, plonge dans l’intimité de la vedette, chez lui, rue de Verneuil, entouré de Jane Birkin et de leur jeune enfant, Charlotte. Un documentaire qui sent bon la clope, le whisky et la poésie, entre objets fétiches, bibliothèque pleine à craquer et confidences, à regarder directement depuis l’institution, dans l’un des sièges feutrés de Gainsbarre. 


Associer la rencontre à l’image 

Afin d’éclairer ces œuvres au regard de la science, de la musique ou du cinéma, les quatre séances – organisées les lundis 14, 21 et 28 avril – seront suivies de discussions avec des invité·es passionnant·es : Pierre Koralnik (le réalisateur d’Anna), Sébastien Merlet (commissaire scientifique du musée et spécialiste de Gainsbourg), Stéphane Lerouge (grand manitou des bandes originales), ainsi que les journalistes Pauline Baduel et Gautier Roos (madelen, INA). Du beau monde pour déchiffrer le phénomène de scène et d’images, aussi populaire que controversé, que fut Gainsbourg. 

La Maison Gainsbourg fait son cinéma
Maison Gainsbourg 
Du 14 au 28 avril 2025
14, rue de Verneuil – 7e 
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