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Top Chef 2025 : 9 trucs nuls auxquels on a pensé en regardant le premier épisode

Publié le 27 mars 2025 à 12h00

Modifié le 27 mars 2025 à 17h22

par Clémence Varène

Ils nous avaient manqué. Philippe et ses réflexions bourrues, Paul et ses conseils incompréhensibles, Stéphanie et sa bienveillance, Hélène et son accent chantant, et Glenn et son air un peu perdu. Et ça y est, ils sont enfin là pour nous offrir une nouvelle saison de Top Chef pleine de rebondissements, à base de larmes, d’anecdotes familiales, de cuissons ratées, et surtout, d'étoiles. Mais aussi de petits détails sans grande utilité sur lesquels on adore s’attarder. Et on a pris soin de noter ces petites réflexions un peu nulles qui nous ont traversé l’esprit, simplement pour le plaisir de vous raconter un peu notre vie.


1. Ça n’a pas l’air si compliqué que ça

Bon, on va commencer par le plus évident, mais quand on regarde Top Chef, on ne peut pas s’empêcher de penser toutes les deux secondes que ça donne faim. Et donc de noter des idées de recette et de préparation qu’on ne refera absolument jamais, juste parce que « ça n’a pas l’air si compliqué que ça ». Surtout que cette année, la prod' a décidé de nous mâcher encore plus le travail, en ajoutant une voix-off de Stéphane Rotenberg qui nous dévoile les petits tips des candidats pour réaliser leurs plats. De quoi nous convaincre qu’on est, nous aussi, des grands chefs, et qu’on referait n’importe laquelle de ces assiettes en un tour de main…


2. Philippe Etchebest n’est plus le même qu’avant

Dans la vie, il y a des repères un peu rassurants. Des choses qui ne changent jamais, et auxquelles on peut toujours se raccrocher même quand le monde s’écroule autour de nous. Comme le fait que le soleil se lève à l’ouest, que les chats retombent toujours sur leurs pattes, ou que Philippe Etchebest aime tout ce qui est carré et technique. Alors autant vous dire qu’on est restés comme deux ronds de flan quand, au cours de cette première émission, il a assuré vouloir Charles dans sa brigade parce qu’il aime les candidats pas formatés. Autant vous dire qu’on a passé le reste de l’émission à remettre toutes nos certitudes en question.


3. Les accents, c’est un peu magique

Pendant ce premier épisode, on a pu découvrir la moitié des nouveaux candidats, parmi lesquels deux ont réussi à retenir notre attention pour une raison des plus simples : ils ont un accent. D’un côté, on a Esteban, le Colombien qui a du soleil dans la voix, et de l’autre Noé, le Belge bon vivant. Et dans un cas comme dans l’autre, on n’a pas pu s'empêcher de penser qu’un accent, c’est un peu magique, puisque ça rend tout de suite la personne en face beaucoup plus sympathique. Les deux cuisiniers ont l’air d’énormes nounours incapables de faire de mal à une huître, et ont remporté les suffrages dans nos cœurs en quelques minutes à peine.


4. N’est pas pro de la dissimulation et du mystère qui veut

La grande nouveauté de cette saison, c’est la mise en place d’un partenariat entre Top Chef et le plus célèbre des guides culinaires du monde : le Michelin. Tout au long de la saison, des critiques seront invités à déguster les plats des candidats, pour peut-être permettre au gagnant de décrocher une étoile. Sauf que, voilà, anonymat oblige, la production a dû mettre en place tout un dispositif pour conserver le mystère autour de ces personnes pas comme les autres. Et on trouve que c’est un peu limite. Alors oui, on ne voit pas leurs visages, certes. Mais on entend leurs voix non modifiées, on voit leurs mains, leurs bijoux, leurs vêtements, et on n’est pas Sherlock, mais on trouve quand même que ça reste des indices assez importants… Comme quoi, juste mettre une vitre sans tain, ça ne fait pas tout.


5. Un petit col, ça change tout

Deuxième plus grosse nouveauté de l’année : ils ont changé les vestes des candidats ! Non contents de leur donner des petites manchettes à la couleur de leur brigade, les stylistes ont cette année ajouté des petits cols, et on trouve que ça fait vraiment toute la différence. Voilà, c’est une réflexion un peu nulle, on vous avait prévenus, mais autant vous dire que plus de 10h après, on n’est toujours pas passé à autre chose. Et on s’est aussi dit qu’il faudrait envoyer de la force aux membres de la brigade de Glenn Viel, parce que le orange, ça ne va vraiment pas à tout le monde au teint… Courage à eux.


6. Visiblement, n’importe qui peut être directeur du Guide Michelin

Pour rendre officiel le partenariat historique entre M6 et le Michelin, c’est le directeur du guide, Gwendal Poullennec, qui est venu en personne présenter ses respects aux candidats, et leur mettre un peu la pression, accessoirement. Et quelque chose nous a frappés assez instantanément : il est extrêmement jeune. Nous, quand on pense directeur du Michelin, on imagine un type de 70 ans un peu croulant, qui pèse le poids d’un bébé baleine à force de manger au resto 18 fois par jour. Pas un BG de 45 ans élancé et plutôt cool. Comme quoi, il ne faut jamais, jamais se fier à son instinct, les amis.


7. Produire Top Chef est un travail de sadique

Même si on était très heureux de célébrer le grand retour de Top Chef en dégustant une bonne assiette de pâtes au beurre devant notre télé, on ne peut s’empêcher de penser que, d’année en année, le rythme de l’émission est de pire en pire. Des pauses publicitaires beaucoup trop régulières et longues. Des focus un peu inutiles sur un aspect de la vie d’un candidat. Et surtout ce besoin de nous maintenir en haleine en ne présentant que la moitié des candidats lors de ce premier épisode. Ne vous en faites pas M6, tous les candidats ou pas, on sera quoi qu’il arrive au rendez-vous devant notre télé la semaine prochaine. Donc n’hésitez pas à passer la seconde…


8. Gérer un budget, ce n’est pas pour tout le monde

Lors de la deuxième épreuve de cette saison 16, les candidats avaient pour objectif de réaliser 4 assiettes gastronomiques avec un budget de 16€, soit 4€ par assiette. Et on a ainsi pu découvrir à cette occasion que les différents chefs étaient finalement des personnes comme vous et moi, peu enclines à se projeter, à faire des économies, et à gérer leur argent comme il se doit. Quentin, par exemple, a dépensé la moitié de son argent rien qu’en achetant une truite. Alors que les autres n’ont pas dépensé plus de 3/4 € par ingrédient. Voilà, lui, on le sait, à la fin du mois, il est dans le rouge. Mais on lui pardonne, parce que...


9. On s’attache beaucoup trop vite

M6 l’a bien compris, mais nous, on est vraiment fleur bleue, et il n’en faut pas beaucoup pour nous émouvoir aux larmes, et ainsi gagner notre cœur à tout jamais. Du coup, il n'aura pas fallu plus de 10 minutes pour qu’un candidat devienne instantanément notre chouchou pour le reste de la saison, sans même laisser une chance aux autres candidats de se démarquer. Et visiblement, on n’est pas les seuls, puisqu’un tour sur les réseaux nous permet d’affirmer que Quentin est LE grand favori cette année. Il faut dire qu’il en a sous le capot, le minot (car oui, c’est le prodige de la saison, il n’a que 24 ans…).

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