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Voici les vrais noms des 20 arrondissements de Paris 

Publié le 18 mai 2024 à 07h00

par Clémence Varène

Peu de gens le savent (et, en toute honnêteté, nous en faisions partie jusque très récemment), mais les arrondissements de Paname ne s’appellent pas officiellement le 1er, le 2e, le 3e, le 4e, le 5e, le 6e, bref… vous avez l’idée. Ils ont des petits noms, des vrais. Et en même temps, ça paraît assez logique, puisque ces chiffres ne sont pas réellement des noms, mais bien… des chiffres.


Des noms chargés d’histoire

Bon, on préfère vous prévenir, si vous décidez d'essayer de deviner les véritables noms des arrondissements avant de lire la fin de cet article, on vous conseille de vous accrocher. En effet, si certains peuvent paraître assez évidents, d’autres au contraire ne le sont pas… du tout. Et pour cause, tous les noms, qui font référence à un monument ou un site emblématique du quartier, ont tous été décidés le 16 juin… 1859, qui n’est autre que la date du décret officiel des limites des différentes parties de l’escargot. Aller, sans plus attendre, on vous dévoile la liste !

Le 1er : Louvres. Bon, on commence avec du facile, le 1er arrondissement de la capitale est bien évidemment nommé d’après le plus célèbre musée de France, qui se trouve en son sein.

Le 2e : Bourse. Ici aussi, pas trop de surprise, puisque le palais de la Bourse est, ou en tout cas était à l’époque, le plus important bâtiment du coin. Il n’empêche qu’avec un nom aussi imposant, il n’en est pas moins le plus petit de la capitale.

Le 3e : Temple. Voilà, déjà, les choses se corsent. Si, à une époque, Temple désignait un lieu incontournable de Paris, aujourd’hui, à part une rue et une station de métro, franchement, on ne voit pas trop.

Le 4e : Hôtel-de-Ville. Retour aux basiques. Et après tout, il s’agit tout de même de la mairie de Paris, elle méritait bien un petit arrondissement à son nom, non ?

Le 5e : Panthéon. Même chose, la patrie est si reconnaissante qu’elle a décidé de donner au 5e le nom de ce bâtiment si symbolique qui abrite les grands hommes et, heureusement, quelques grandes femmes.

Le 6e : Luxembourg. Malheureusement, on aurait aimé croire que, déjà en 1859, la ville se voulait un peu écolo en donnant à un arrondissement le nom d’un jardin. Malheureusement, c’est bien le Palais, qui abrite le Sénat, qui est célébré ici.

Le 7e : Palais-Bourbon. Un peu plus difficile cette fois. Car si beaucoup visualisent à peu près l’Assemblée nationale (pour cause d’occupants pas toujours appréciés, notamment), peu savent que le bâtiment s’appelle le Palais Bourbon.

Le 8e : Élysée. Pour celui-ci, on aurait aussi pu envisager Arc-de-Triomphe, puisque la construction de ce dernier avait été terminée quelques années auparavant. Mais visiblement, ils ont estimé qu’Élysée, ça avait plus de panache…

Le 9e : Opéra. Même si celui-là est, en apparence hyper évident, que nenni, figurez-vous qu’il y a un piège ! En effet, exit l’Opéra Garnier, qui a vu le jour en 1861, il s’agit ici de l’Opéra Le Peletier, qui a malheureusement brûlé en 1873.

Le 10e : Entrepôt. Alors, vous l’aviez deviné celui-là ? Hein ? On vous avait dit pourtant que ce n’était pas si facile que ça. Le 10e tire son nom des entrepôts de la douane qui se trouvent non loin des gares de l’est et du nord.

Le 11e : Popincourt. Encore une fois, un nom pas évident à deviner si vous ne connaissez pas un peu l’histoire du 11e. Il s'agit du nom d’un hameau qui se trouvait là autrefois, mais aussi de celui d’un riche investisseur du quartier. Des infos qui, à n’en pas douter, vous feront briller lors de votre prochain dîner en société, n’est ce pas ?

Le 12e : Reuilly. Même chose ici, un petit hameau qui n’avait rien demandé à personne et s’est retrouvé englobé dans la masse parisienne. Heureusement, on lui rend hommage en donnant son nom au 12e.

Le 13e : Gobelins. Pas de surprises ici, même si on aurait pu imaginer un nom à consonance un peu plus asiatique rapport aux mille et uns délicieux restaurants du coin. Le quartier tire son nom de la manufacture éponyme, elle-même appelée ainsi à cause d’un riche teinturier du coin.

Le 14e : Observatoire. Même si on trouve que Montparnasse, ça aurait pu avoir de l’allure comme nom d’arrondissement, il faudra ici se contenter d’un hommage à l’observatoire national. Bon.

Le 15e : Vaugirard. Le plus grand arrondissement de la capitale tire son appellation de sa plus grande fierté, la rue du même nom, qui n’est autre que la plus longue de Paris ! Encore une fois, ici, il s’agit d’une histoire d’ancienne commune.

Le 16e : Passy. On ne va pas vous refaire le topo, ancien hameau, blablabla. Mais, une fois encore, un nom pas si évident que ça !

Le 17e : Batignolles-Monceau. Idem. Et comme le temps, c'est de l'argent, pas question d'en perdre trop en vous écrivant un autre paragraphe pas très utile. 

Le 18e : Butte-Montmartre. Comme visiblement, Sacré-Cœur, ça aurait été trop évident, le 18e tire son nom de la butte que surplombe le monument. Pourquoi pas.

Le 19e : Buttes-Chaumont. Comme quoi, on a été un peu trop vite en besogne au moment du 6e, puisque cette fois-ci, l’arrondissement est bel et bien nommé d’après un espace vert. Mais bon, apparemment, seul le plus grand de la capitale était assez bien pour avoir droit à cet honneur.

Le 20e : Ménilmontant. Si, aujourd’hui, cette appellation fait surtout référence à un quartier bien précis du 20e, en 1859, ce dernier était constitué quasiment intégralement (ou au moins à 25%) d’un immense château, appelé, je vous le donne en mille, château de Ménilmontant !

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Publié aujourd'hui à 20h00

par Maria Sumalla


Lundi 17 février

On va voir Mercato en avant-première au Grand Rex

Jamel Debbouze est de retour sur grand écran avec l’arrivée dans vos cinémas de Mercato. Plongez dans les coulisses du football, industrie planétaire où l’amour du jeu se mêle aux intérêts financiers se chiffrant en milliards. Debbouze y incarne Driss, un agent de joueurs qui a sept jours top chrono pour sauver sa peau avant la fin du mercato… Une aventure captivante avec Hakim Jemili, Monia Chokri, Marie Papillon et même Kalash, qui sort en salles le 19 février et se dévoile lors d'une avant-première officielle ce lundi au Grand Rex, avec la présence de toute l’équipe du film, of course !

Mercato - Avant-première officielle
Le Grand Rex
1, boulevard Poissonnière – 2e
Lundi 17 février 2025 à 20h15
Plus d’infos et billetterie


Mardi 18 février

On teste la nouvelle carte marine et végétale de Frame dans un décor de carte postale

Brunch à volonté démentiel, rooftop lounge aux fabuleux cocktails, le tout avec une vue imprenable sur la tour Eiffel : on vous l’a déjà fait savoir, au Bonbon, on se plaît à visiter l’hôtel Pullman à toute heure du jour et de la nuit pour se revigorer le corps et l’esprit. Et c’est une invitation du chef Alexandre Willaume, fraîchement nommé à la tête du restaurant Frame, qui nous a poussés à franchir une nouvelle fois ses portes. Pour se mettre en jambes, on a jeté notre dévolu sur un sashimi de sériole au wasabi recouvert de vinaigrette thaï. Un délice. Puis, intrigués par une carte résolument tournée vers le végétal, nous avons joué le jeu avec le Frame burger : un steak, du bacon, du cheddar, du kimchi… mais aucune trace d’origine animale. Le verdict ? Aussi gourmand que surprenant. Enfin, impossible de résister à la noix de Saint-Jacques à la plancha, dont la cuisson parfaite a sublimé la délicatesse iodée. Un dîner au pied de la Dame de fer qui nous a prouvé une nouvelle fois que chez Pullman, l’émerveillement est toujours au rendez-vous.

Restaurant Frame
Hôtel Pullman
22, rue Jean-Rey – 15e
Tél. : 01 44 38 57 77
Plus d’infos


Mercredi 19 février

On participe à un procès fictif pour défendre (ou accuser) le télétravail au Ground Control

Carrière d’avocat loupée ou rêves de justice, toutes les raisons sont bonnes pour venir assister aux procès fictifs du Ground Control. Et cette fois-ci, le thème portera sur le télétravail. Révolution du bien-être ou piège invisible, vous êtes invités à voir débattre expert·es et grand·es orateur·rices sur cette grande question qui tend à redessiner notre quotidien, notamment depuis le confinement de 2020. Flexibilité, isolement, productivité, perte de sens… Tous ces arguments seront traités en live, avec un verdict tranché à la fin pour lequel vous pourrez voter. 

Le grand procès du télétravail
Ground Control
81, rue du Charolais – 12e 
Mercredi 19 février à 18h30
Entrée libre et gratuite
Plus d’infos


Jeudi 20 février

On découvre de nouveaux artistes au FGO-Barbara

Rendez-vous incontournable du FGO-Barbara, l’A Festa réunit tous les deux mois des musicien·nes émergent·es aux horizons divers, autour d’une même soirée remplie d’échanges et de découvertes. Avec des showcases d’une vingtaine de minutes – de 3 ou 4 morceaux –, on découvre ce jeudi Roxane Sigaux, FLAIR, Minette, Hoazin et Corto Malaise. Et entre deux passages, on n’hésite pas à discuter avec les musicien·nes au bar !

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A Festa
FGO-Barbara
1, rue Fleury – 18e
Jeudi 20 février 2025 à 19h30
Entrée libre 
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Vendredi 21 février

On danse la samba dans un mood Carnaval de Rio à la Marbrerie

Sortez les plumes, votre plus bel apparat coloré, et préparez-vous à faire monter le thermostat à la Marbrerie. Ce vendredi, c’est soirée 100% brésilienne avec un Carnaval de Rio – qui se déroule en réalité du 28 février au 8 mars – façon Montreuil. Au programme ? Des concerts en pagaille avec le groupe Bateria Zabumba et sa batucada, et Zéthô, artiste aux influences allant du carimbó à la samba, en passant par la cumbia, la cándense lapso et le forró. Et pour terminer la soirée, on enflamme la piste de danse jusqu’à 3h avec aux platines le DJ Çaravá.

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Carnaval de Rio
La Marbrerie
21, rue Alexis-Lepère – Montreuil 
Vendredi 21 février 2025 à 19h
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Samedi 22 février

On découvre les talents de la scène artistique contemporaine au Grand Palais

De retour au Grand Palais, Art Capital célèbre cette semaine artistes émergent·es et confirmé·es lors d’une exposition grandiose au cœur de Paris. Organisé bénévolement par les artistes eux-mêmes, l’expo rassemble et met à l’honneur près de 2 000 talents aux divers horizons, prêt·es à se faire connaître auprès des amateur·rices d’art et du grand public parisien. 

Art Capital
Grand Palais
7, avenue Winston-Churchill – 8e
Du 19 au 22 février 2025
Plus d’infos et billetterie


Dimanche 23 février 

On danse librement au Consulat Voltaire

La Cosmic Dance est de retour au Consulat Voltaire ce dimanche. Le concept ? On se met pieds nus et on danse librement, seul·e ou accompagné·e, au rythme des sets proposés par le DJ Cosmo Gonik. Aucune technique ni expérience n’est prérequise, l’idée est de parler à travers les mouvements, de se défouler et bien sûr de s’amuser. Bref, un joyeux dancefloor qui ne nécessite pas une seule goutte d’alcool, seulement votre corps et ses endorphines pour une ivresse spontanée et naturelle. Prévoyez des vêtements confortables et pourquoi pas même une tenue de rechange : vous risquez de sortir d’ici trempés !

atelier cosmic dance consulat voltaire paris 11

Cosmic Dance
Consulat Voltaire
14, avenue Parmentier – 11e
Dimanche 23 février 2025 à 18h
Tarif : 20€
Plus d’infos et billetterie


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