Depuis 2015, ce sont 23 destinations qui ont été rayées de la carte, dont trois vols charter vers Fuerteventura, Malaga et Corfou. Un chiffre qui interroge, à l’heure où le voyage n’a jamais été aussi facile, et où l’attrait pour les city breaks européens ne faiblit pas.
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Des noms qui font mal
Palma de Majorque, avec ses criques turquoise. Lisbonne, ses pavés et ses tramways. Madrid, vivante jusque tard dans la nuit. Toutes ces escapades qui s’envolaient en quelques heures depuis Rennes ont été effacées des plannings. D’autres destinations, plus discrètes mais non moins prisées, ont subi le même sort : Barcelone, Londres Heathrow, Porto, Edimbourg, … La liste est longue. Trop longue !
Une offre devenue fragile
Aujourd’hui, seules sept compagnies desservent Rennes, dont Easyjet, Volotea, Air France ou encore Transavia. Les options sont désormais concentrées sur quelques lignes intérieures (Paris, Lyon, Nice) et quelques liaisons saisonnières ou ponctuelles comme Tirana ou Larnaca. Bien sûr, il reste la solution des correspondances via les hubs de Paris-CDG ou Amsterdam, mais le charme des vols directs, lui, s’est évaporé.
Le ciel rennais s’est-il refermé ?
En toile de fond, il y a les choix stratégiques, la concurrence des grands aéroports comme Nantes ou Paris, et les bouleversements du secteur aérien post-Covid. Mais pour les voyageurs rennais, le constat est là, les ailes sont un peu coupées. Et pour ceux qui espéraient s’échapper un vendredi soir vers le sud de l’Europe, c’est désormais souvent mission (presque) impossible.
