Une mesure pour le confort de tous
Qui n’a jamais attendu son bus en étant incommodé par une volute de fumée juste à côté ? Pour éviter ces situations désagréables et protéger les plus vulnérables, enfants, personnes âgées, usagers asthmatiques, la ville de Rennes a décidé de franchir un cap. Désormais, les abris de bus sont officiellement des zones sans tabac. Le réseau de transports Star rappelle d’ailleurs à ses usagers l’importance du « respect envers chacun ».
Cette interdiction ne concerne pas uniquement les abribus, elle s’applique aussi dans les parcs et jardins publics, sur les plages, aux abords des écoles, près des piscines, et même à proximité des bibliothèques. En clair, tous ces lieux du quotidien deviennent des espaces plus sains et respirables.
Une amende salée en cas d’infraction
Les contrevenants risquent gros ! Fumer dans un de ces lieux peut entraîner une amende forfaitaire de 135€, soit l’équivalent d’un stationnement gênant ou du non-port de la ceinture de sécurité. Et si l’affaire est portée en justice, l’addition peut grimper jusqu’à 750€ en cas d’amende majorée. De quoi décourager les plus récalcitrants.
Et la cigarette électronique ?
La question se pose forcément, qu’en est-il du vapotage ? Le décret n°2025-582 du 27 juin 2025, qui encadre cette nouvelle interdiction, ne mentionne pas explicitement les cigarettes électroniques. En l’absence de précision légale, la vapote n’est donc pas concernée à ce jour par la mesure. Néanmoins, certains usagers pourraient considérer son usage comme une nuisance dans des espaces clos comme les abribus, ce qui pourrait relancer le débat dans les mois à venir.
Une évolution dans l’air du temps
Rennes n’est pas une exception, d’autres villes françaises adoptent peu à peu des mesures similaires, dans une logique de prévention sanitaire et de qualité de vie. L’objectif est double : réduire le tabagisme passif et encourager les fumeurs à limiter leur consommation dans l’espace public.
