Un projet né d’un "coup de foudre scientifique"
Derrière cette idée audacieuse, un jeune Breton de 25 ans, Mel Landelle, diplômé de l’École Normale Supérieure et de Polytechnique. Son déclic ? L’analyse des biopsies, aujourd’hui encore longue, coûteuse et manuelle dans de nombreux laboratoires. Il voit alors un potentiel immense, utiliser l’IA pour faciliter le travail des pathologistes, détecter les signes de cancer plus rapidement et à moindre coût.
Lui et son équipe de neuf personnes, incubés à CentraleSupélec à Paris, développent une technologie capable de lire une image de biopsie avec une précision exceptionnelle, en quelques secondes seulement.
Une IA pour gagner du temps et sauver des vies
Chaque année, des millions de biopsies sont réalisées pour diagnostiquer cancers du sein, du poumon, de la prostate, ... Mais ces examens peuvent prendre du temps, alors que chaque minute compte. RainPath ambitionne de réduire les délais de diagnostic tout en améliorant la fiabilité des résultats, grâce à un outil d’IA pensé comme une aide au médecin, et non comme un remplacement.
La levée de fonds de 2,5 M€, réalisée auprès de fonds spécialisés dans la deeptech, va permettre d’accélérer la R&D, d’élargir les tests cliniques et de déployer la solution dans des hôpitaux pilotes dès 2026.
L’intelligence artificielle au service du soin
RainPath s’inscrit dans une tendance de fond, celle de la médecine augmentée par l’intelligence artificielle. Mais ce qui distingue la start-up rennaise, c’est son ancrage local, son engagement scientifique et sa volonté d’avoir un impact concret sur la santé publique.
Encore au début de son aventure, RainPath a déjà attiré l’attention de nombreux acteurs du monde médical et de la tech. Avec un projet aussi porteur d’espoir, Rennes confirme son rôle de territoire d’innovation en matière de santé et de technologies.
Une IA qui pourrait bientôt détecter un cancer en un clic ? C’est le pari de RainPath. Et si l’on en croit leur trajectoire fulgurante, ce n’est que le début.
