Cette nouvelle édition du Baromètre a fait carton plein : plus de 334 000 personnes ont répondu à l’enquête, du jamais vu depuis sa création en 2017. Preuve que la petite reine n’a jamais eu autant de fidèles. À Strasbourg, l’étude a permis de mesurer précisément les progrès réalisés mais aussi les points noirs qui freinent encore la pratique, comme l’insécurité ressentie ou le manque d’aménagements sécurisés.
Une place solide derrière Grenoble
Côté palmarès, pas de surprise en haut du podium : Grenoble reste numéro 1, juste devant Strasbourg et Rennes. La capitale alsacienne garde donc son titre de dauphine dans la catégorie des grandes villes, confirmant son rôle de locomotive nationale en matière de mobilité douce. Une belle performance pour une ville où la FUB, organisatrice du baromètre, a d’ailleurs installé son siège.
Des pistes encore à tracer
Si Strasbourg séduit de plus en plus de cyclistes, l’enquête pointe tout de même plus de 2 500 zones jugées dangereuses à l’échelle nationale, dont certaines en Alsace. L’occasion pour les collectivités d’améliorer encore le réseau cyclable et d’accompagner l’élan citoyen. Car une chose est sûre : lorsqu’une ville investit dans le vélo, les résultats se font vite sentir, et Strasbourg entend bien continuer de pédaler dans le bon sens.
