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La meilleure ville de France pour s'installer se trouve à 1h30 de Strasbourg

Publié le 22 décembre 2023 à 14h08

Modifié le 30 avril 2024 à 17h03

par Camille Miranda

Ah Mulhouse… (à ne pas confondre avec Milhouse des Simpsons) si un jour, on m’avait dit que tu finirais première à quelque chose, je n’y aurais pas cru ! Bon allez, j'arrête de te taquiner, il est temps de prouver que tu mérites ta place !

Strasbourg se classe à la 17ᵉ place du baromètre 

Pour commencer, sur quels critères repose ce classement ? Eh bien, le critère qui a immédiatement séduit, c'est le coût de l'immobilier ! À Mulhouse, le prix du mètre carré reste abordable, avoisinant les 1 886€  (les parisiens en sueur). De plus en plus de personnes investissent dans cette ville. Régis Coinus, responsable de l'agence Orpi à Mulhouse, a déclaré à France Bleu : “Ces dernières années, on a souvent vu venir, des gens, notamment de Paris, pour qu'ils puissent avoir des revenus locatifs [...] Des appartements, des immeubles, même parfois des lieux plus grands pour mettre en place des colocations par exemple”.

Nice, Paris et Marseille en dernières positions (ça étonne qui ?)

Un autre critère déterminant qui a propulsé la ville en tête du baromètre emploi et logement 2023, établi par MeilleurTaux et Meteojob : la facilité pour décrocher un CDI ! (on ne l’aurait pas soupçonné ça dis donc… comme quoi !). En effet, selon MeilleurTaux, le nombre de CDI pour 100 habitants est en augmentation dans toutes les villes du classement. Louis Colon, éditeur du jobboard Meteojob, souligne :  “Cette évolution est une très bonne nouvelle pour le marché de l’emploi. C’est une preuve de confiance des entreprises envers leurs business et envers les collaborateurs.”  

Des critères qui réjouissent la maire de Mulhouse, Michèle Lutz, ravie de ce classement, préférant, comme elle le dit elle-même, "figurer sur ce type de podium plutôt que dans un classement sur l'insalubrité, l'insécurité ou l'inaction". Bien dit Michèle !

Sources : Meilleur Taux | France Bleu

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Les expressions alsaciennes seraient les plus ridicules selon une étude

Publié aujourd'hui à 09h00

par Antoine Lebrun

Il vous est certainement déjà arrivé de partir en week-end en Alsace, à Marseille ou même à Lille et d’entendre de curieuses expressions, absolument incompréhensibles pour vous, mais très fréquemment utilisées dans la région. Dans le cadre d’une étude, Preply s’est justement concentré sur les langues régionales et leur utilisation dans tout l’hexagone. Au nombre de 75, elles font de la France un pays avec une diversité linguistique extrêmement riche.

D’ailleurs, parmi les 1500 participants interrogés, 67 % se disent favorables à l’enseignement des langues régionales à l’école. L’étude s’est également penchée sur les expressions jugées les plus ridicules. Que les choses soient tout de suite claires : on n’est pas d’accord du tout avec le résultat !


L'Alsace en tête de classement

Les Alsaciens de la rédaction ont vu rouge à la lecture de ce classement. 24,4 % des sondés estiment que les expressions alsaciennes sont les plus ridicules, notamment en raison de leurs sonorités en « sch » placées à tout va et de leur complexité de prononciation. On ne voit pourtant pas la difficulté à dire schmoutz (bisou), schlopps (pantoufles), schatz (trésor), schluck (gorgée) ou schlass (fatigué), mais ça ne tient qu’à nous. 

Les expressions marseillaises arrivent en deuxième position, et les expressions lyonnaises complètent le podium. Ainsi, avec 14,4 %  fada (fou), dégun (personne), minot (enfant), emboucaner (prendre la tête) et tarpin (très), devancent de peu pelo (mec), cher (beaucoup), gone (enfant), se la racler (se la raconter) ou chaber (regarder) qui sont jugées ridicules par 12,6 % des sondés. 

Six autres régions comprises dans le classement 

12,5 % des personnes interrogées jugent les expressions lilloises (drache (pluie), braire (pleurer), biloute (homme)) comme ridicules, tandis que 10,7 % ont indiqué les expressions nantaises (pochon (sac plastique), guené (trempé), seriner (pleuvoir un peu)). 

Les expressions bordelaises comme gavé (beaucoup), chocolatine (pain au chocolat), ou aller au maille (aller au travail) arrivent ensuite avec 8,5 %, suivies des expressions niçoises comme bordille (ordure), cagade (bêtise), ou ficanas (curieux) avec 7,7 %. Les expressions toulousaines comme bouléguer (se dépêcher), rouméguer (ronchonner), ou cagne (flemme) et les expressions montpelliéraines telles que péguer (coller), cagnard (soleil), ou s’enfader (s’énerver) arrivent en fin de liste avec respectivement 5,4 % et 3,7 %.

Une réponse à l'éternel débat Pain au chocolat/ Chocolatine/Petit pain ?

L’étude a également tenté de trouver une réponse à l'éternel débat qui oppose les termes Pain au chocolat, Chocolatine, et Petit pain. Le premier est employé par 46,5 % des sondés, le second par 23,5 % et le dernier par 30 %. On ne sait pas vous, mais nous on est un peu schlass de ce débat quand la réponse évidente est Petit pain... À bon entendeur !


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