La plus grosse usine Ferrero du monde est en grève depuis une semaine. Une situation rare qui risquerait de conduire l’incontournable pâte à tartiner à la pénurie. Et si ça n’était pas plus mal ?
Elle est responsable à elle seule d’un quart des productions mondiales. L’usine Ferrero est située à Villiers-Ecale en Seine-Maritime, et depuis une semaine, elle se voit bloquée par soixante employés réclamant des augmentations salariales. Alors que le syndicat Force Ouvrière demande une augmentation de 4,5 %, le groupe Ferrero ne se dit pour l’instant prêt à lever leurs salaires que de 0,4 %. Les accès à l’usine ne se débloquent donc pas, rendant impossible la fabrication de Nutella qui en temps normal est produit à 600 000 pots par jour. Un frein véritable dans le circuit habituel de la pâte à tartiner.
Ne doit-on pas s’en réjouir ?
Le Nutella c’est : 55 % de sucre, 23 % d’huile de palme, 14 % de noisettes, et seulement 8 % de cacao, mais… n’est-il pas écrit sur le conditionnement "pâte à tartiner aux noisettes et au cacao" ?
Bref, on comprend bien que le Nutella n’est pas le produit le plus sain pour notre corps ni pour l’environnement, (la production d’huile de palme entraine la déforestation et le gaz à effet de serre). Même si on a cru bien faire en se jetant sur de nouvelles marques de pâte à tartiner "naturelles" qui ne le sont en fait pas du tout, on se retrouve face à une aubaine : pourquoi ne pas profiter de cette possible pénurie, pour à notre tour faire la grève du Nutella ?
Vos réactions sur les réseaux sociaux nous ont, en tout cas, donné envie de franchir le pas.
Grève de la plus grosse fabrique de #kinderbueno et #Nutella cure de désintoxication en vue ? ????????????https://t.co/r36mqtRMeC
— Alain FAYOLLE (@AlainFAYOLLE1) 3 juin 2019
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