la-table-du-belevede-re-toulouse

Après 20 ans d'existence, ce resto avec le rooftop le plus haut de Toulouse ferme ses portes

Publié le 25 juillet 2024 à 07h49

Modifié le 25 juillet 2024 à 07h50

par Antoine Lebrun

Vingt ans après son ouverture, le restaurant La Table du Belvedère à Toulouse, souvent considéré comme "le rooftop le plus haut perché de Toulouse", met fin à son aventure culinaire, comme le révèle Actu Toulouse. Pour ceux qui ont eu la chance de s’y rendre, La Table du Belvédère offrait une véritable expérience. Sa cuisine raffinée, alliée à la gentillesse légendaire de son équipe, en faisait un lieu apprécié de tous. Des commentaires élogieux ont salué la qualité des plats et l’accueil chaleureux, témoignant de l’empreinte laissée par ce restaurant dans le cœur de ses habitués.

Voir cette publication sur Instagram

Une publication partagée par La Table du Belvédère (@latabledubelvedere)

Mais ce qui rendait cet endroit véritablement unique, c’était sa vue imprenable sur la Garonne. Depuis sa terrasse, on pouvait admirer des couchers de soleil spectaculaires, offrant une toile de fond idéale pour un dîner romantique ou un moment convivial entre amis. Une vue panoramique à couper le souffle, qui restera gravée dans les mémoires.

Une fermeture riche en émotions

L’annonce de la fermeture a été faite sobrement, mais avec beaucoup d’émotion : "Au terme de deux décennies d’activité en famille, La Table du Belvédère fermera définitivement ses portes le 31 juillet 2024 pour des raisons indépendantes de notre volonté. Nous tenons à exprimer notre gratitude à notre formidable personnel ainsi qu’aux producteurs, paysans, vignerons et fournisseurs qui nous ont accompagnés. Sans eux, rien n’aurait été possible. Nous tenons aussi à remercier chaleureusement tous nos clients. Ceux d’un jour, comme ceux qui sont là depuis toujours. Pour votre confiance tout au long de ce qui aura été une magnifique aventure professionnelle et familiale. Il est temps pour nous de voguer vers de nouveaux horizons."

Et maintenant ?

Si cette fermeture marque la fin d’une époque, elle ouvre également la porte à de nouveaux projets pour l’équipe et les habitués de La Table du Belvédère. Pour les nostalgiques, il reste quelques jours pour profiter une dernière fois de ce cadre exceptionnel. Une occasion de dire au revoir à un lieu qui aura marqué les esprits et de remercier ceux qui ont fait de chaque visite une expérience mémorable. Reste à savoir ce qui s'installera en lieu et place de cette adresse emblématique de la ville rose...


Source : Actu Toulouse

À VOIR AUSSI

À LIRE AUSSI
cantata-mauro-bigonzetti

Brel, Barbara et l’Italie du sud… Découvrez les Chansons dansées de l’Opéra national du Capitole

Publié aujourd'hui à 15h00

par Maria Sumalla

En ce début de mois de mars, la Ville Rose vibre au rythme d’une danse effrénée. Et pour cause : du 7 au 12 mars, l’Opéra national du Capitole pose ses valises à la Halle aux Grains et nous réserve un beau programme qui valse autour des chansons de Brel, de Barbara et de la musique traditionnelle du sud de l’Italie. Un ballet en trois temps, entre chansons à texte en langue française et chanson populaire, qui risque bien d’émerveiller petits et grands. Suivez-nous. 


Brel vu par Ben van Cauwenbergh 

Danseur et chorégraphe belge, Ben van Cauwenbergh s’est passionné pour l’univers mélancolique et humaniste des chansons de Jacques Brel. C’est donc en 1993 qu’il crée cette pièce, à l’origine pour le Ballet de Wiesbaden en Allemagne, dont il était à l’époque directeur et chorégraphe. Cette première version du spectacle était composée de neuf chansons, toutes réinterprétées dans un ballet classique et virtuose aux petites touches modernes. Pour cette nouvelle version 2025, le chorégraphe ajoute à la pièce deux nouveaux titres, dont “La Valse à mille temps” et “Rosa”. 

brel ballet de l'opéra national du capitole© David Herrero


Barbara vue par Morgann Runacre-Temple

Place cette fois-ci à une chorégraphie au style contemporain, au rythme des plus belles mélodies de la la Dame en Noir. Et c’est la jeune chorégraphe britannique Morgann Runacre-Temple qui s’y est attelée, avec une composition en sept chansons de Barbara. Une lourde tâche pour une non-francophone, qui finalement interprète à merveille l’univers profondément nostalgique de la chanteuse de “L’Aigle Noir”, tant ses chansons sont emplies d’images et de mélodies évocatrices, parfaitement transposées en mouvements dansés. 


La Cantata de Mauro Bigonzetti

Dernier volet du triptyque, cette pièce nous fait quitter les textes profonds à la française et célèbre cette fois-ci le soleil et les couleurs du sud de l’Italie. Avec comme fond sonore les voix du groupe féminin ASSURD – rencontré par le chorégraphe lors d’une fête à la campagne –, l’illustre Mauro Bigonzetti compose un ballet qui rend hommage à la culture italienne et à sa tradition musicale populaire avec une Cantata qui respire la joie. La chorégraphie explore les multiples facettes des relations humaines, de la séduction à la passion en passant par la querelle et la jalousie, et nous embarque pour une déambulation dansée dans la ville de Naples. Un hymne à l’Italie comme vous ne l’aurez jamais vue. 

cantata ballet de l'opéra national du capitole© David Herrero

Chansons dansées
La Halle aux Grains
1, place Dupuy – Toulouse
Du 7 au 12 mars 2025 
Plus d’infos et billetterie


À LIRE AUSSI