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Une association réclame un emoji "règles" pour nos téléphones

Publié le 12 octobre 2022 à 11h41

Modifié le 26 octobre 2022 à 15h45

par Olympe Ditner

Le nom de l’association française en dit long sur ses engagements. Règles élémentaires veut en finir avec la stigmatisation des règles et la précarité menstruelle. Et pour ça, elle s’est adressée au consortium Unicode, à l’occasion de la journée internationale de la fille, ce mardi 11 octobre.


Pour déstigmatiser les règles il faut en parler

Eh oui, en 2022, les règles sont encore tabous en France. Selon le dernier baromètre de l’association Règles élémentaires, une jeune fille sur trois a déjà subi des discriminations liées à ses menstruations. Pour l'association féministe, l’heure est au changement. Depuis six ans, elle lutte contre la précarité menstruelle en collectant et en redistribuant des protections hygiéniques à des femmes en situation de précarité. Elle se déplace aussi dans les établissements scolaires pour parler des menstruations et briser ce tabou.

Aujourd’hui, elle va plus loin avec cette réclamation. « Il faut vraiment en finir avec l'invisibilisation des règles », confie Maud Leblon au micro de Franceinter. « On recense plus de 3000 expressions pour parler des règles ou plutôt pour ne pas en parler. » L’objectif de Règles élémentaires est de rendre les règles naturelles et non "sales" dans la pensée collective en offrant les outils qui permettent d’en parler ouvertement. Et pour Maud Leblon, ça commence par cet émoji.

En collaboration avec l’agence de communication .YZ, Règles élémentaires a mis au point un émoji "règles", représentant une culotte tachée de sang. « Cet émoji, beaucoup plus direct, peut contribuer à la déstigmatisation et la déculpabilisation quand on se retrouve avec des taches de sang sur nos vêtements à cause des règles », explique Maud Leblon dans Libération. Déjà que les menstruations sont un combat quotidien pour beaucoup de femmes, en raison de symtômes souvent assimilés à des contractions par la douleur qu'ils provoquent, la moindre des choses serait de pouvoir en parler librement, non ? 

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Le studio Universal va ouvrir son premier parc d’attractions en Europe en 2031

Publié aujourd'hui à 07h20

Modifié aujourd'hui à 07h20

par Flora Gendrault

La ville de Bedford, située à 80 kilomètres au nord de Londres, va accueillir « l’un des plus grands parcs de divertissement d’Europe », comme l’a annoncé ce mercredi 9 avril au matin le Premier ministre britannique Keir Starmer. L’investissement, « de plusieurs milliards de livres », devrait créer « quelques 28 000 emplois dans les secteurs de la construction, l’intelligence artificielle et le tourisme », espère Downing Street.


Un sixième parc Universal dans le monde

Ce parc sera le sixième du genre dans le monde et le tout premier sur le sol européen, Universal étant déjà présent à Los Angeles, Orlando, Pékin, Osaka et Singapour. « Nous sommes plus qu’enthousiastes à l’idée de franchir cette étape très importante dans notre plan visant à créer un incroyable parc à thème au cœur du Royaume-Uni, qui complète notre activité croissante de parcs aux États-Unis, en étendant notre territoire à l’Europe », réagit Mike Cavanagh, président de Comcast Corporation, maison-mère d’Universal Studios, dans le communiqué. Les négociations entre Londres et Comcast duraient depuis plusieurs décennies.

Si le montant de l’accord n’a pas été révélé, le gouvernement britannique estime que le projet pourrait générer jusqu’à 50 milliards de livres (soit environ 58 milliards d’euros) pour l’économie d’ici 2055, avec plus de 8,5 millions de visiteur·ses attendu·es dès la première année d’exploitation.


Des attractions inspirées des plus grandes sagas

Le parc, qui s’étendra sur plus de 200 hectares, promet une immersion totale dans l’univers des plus grandes franchises du studio hollywoodien : les Minions, Jurassic World, Fast & Furious ou encore Harry Potter. Desservi par les transports en commun, le site sera accessible en un peu plus d’une heure de train depuis la gare de Saint-Pancras, à Londres – qui permet aussi des liaisons Eurostar avec Paris, Bruxelles ou Amsterdam.

Au programme : manèges spectaculaires, expériences immersives, spectacles et un hôtel de 500 chambres. Si la liste définitive des attractions reste confidentielle, la presse britannique évoquait déjà en 2023 la possible présence de l’ours Paddington, véritable icône au Royaume-Uni. Promis, on reste sur le coup, et on vous dira tout. 


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