Toulouse est une ville qui aime faire la fête, surtout avec une très forte population étudiante. Toulouse vit jour et nuit... au détriment de certains riverains de l'hypercentre. La Mairie de Toulouse a décidé d'agir pour qu'usagers de la nuit et riverains puissent vivre ensemble en convoquant les établissements de nuit qui ont déjà été verbalisés par la police municipale pour "trouble à l’ordre public".
Courant février, La Dépêche nous apprenait qu'une dizaine d'établissements de nuit allaient être convoqués par la Commission Communale des Débits de Boissons (CCDB) le vendredi 3 mars 2017. La CCBD, ainsi que les représentants des syndicats professionnels UMIH (Union des métiers des industries de l’hôtellerie) et Synhorcat (Syndicat national des hôteliers, restaurateurs, cafetiers et traiteurs) et de la Chambre de Commerce et d'Industrie ont étudié les dossiers de ces bars et épiceries de nuit qui risquaient une fermeture anticipée de leurs commerces. Le Filochard, le Borriquito Loco, le Café Populaire, le Délicatessen, Le Loft, le Before Chicha, le Snapper Rock, le Toulou & zen, l’Ice Club, le Ça Va Aller et l'épicerie de nuit le Ntem étaient concernés.
Suite à ces négociations sur la régularistation de ce "tapage nocturne", 4 bars et une épicerie de nuit se voient sanctionnés. Côté Toulouse donne les noms des établissements qui risquent de faire l’objet d’un arrêté municipal de restriction d’amplitude d’ouverture à 22h (au lieu de 2h du matin) pendant 8 jours :
- Le Filochard,
- Le Café Pop',
- Le Loft,
- Le Ça va aller
- L’épicerie de nuit Le Ntem.
En effet, la Commission ne donne que des avis, c'est le Maire de Toulouse qui donne l'arbitrage final de la sanction. A voir si ta caisse de bières devra être bu avant 22h ou pas...
