shutterstock-2412417067

Toulouse va mettre en place une amende de 30€ pour les parents en retard à l'école

Publié le 15 juillet 2024 à 11h33

Modifié le 15 juillet 2024 à 11h39

par Antoine Lebrun

La Mairie de Toulouse a décidé de prendre des mesures strictes pour rappeler à l’ordre les parents qui arrivent en retard pour récupérer leurs enfants après 18h30. Dans une note envoyée aux parents d’élèves, il est précisé que "tout retard enregistré le soir pourra donner lieu à la facturation d’un forfait de 30 euros correspondant au coût salarial des deux animateurs qui se voient contraints de rester".

Cette disposition tarifaire vise à souligner l’importance de la ponctualité et à montrer du respect envers le personnel éducatif, souvent obligé de prolonger sa journée de travail en raison des retards des parents.

Une mesure polémique qui se répand en France

Comme souvent avec les nouvelles mesures, la mise en place de cette amende a divisé les opinions. Certains parents et observateurs la jugent nécessaire pour inculquer des valeurs de respect et de responsabilité, tandis que d’autres estiment qu’elle est excessive et pourrait pénaliser injustement les familles en difficulté.

Toulouse n’est pas la première ville à adopter une telle mesure. Avant elle, plusieurs communes françaises ont instauré des pénalités financières pour les parents retardataires. Par exemple, à Moreuil, dans les Hauts-de-France, les amendes commencent à 5 euros pour les cinq premières minutes de retard, 10 euros pour une demi-heure et montent jusqu’à 50 euros pour plus d’une heure de retard. À Morlaàs, en Nouvelle-Aquitaine, les retards sont facturés 5 euros pour le premier et 15 euros pour les suivants. La Ferté-Bernard, dans la région Pays de la Loire, impose une amende de 5 euros par quart d’heure de retard pour les parents "récidivistes".

Réactions et perspectives

Les réactions à Toulouse sont variées. Certains parents comprennent la nécessité de cette mesure pour le bon fonctionnement des Clae et le respect du travail des animateurs. D’autres craignent que cette sanction soit trop lourde pour les familles déjà sous pression.

Pour la mairie, l’objectif principal reste la sensibilisation à la ponctualité et la valorisation du travail du personnel éducatif. Cependant, il reste à voir comment cette mesure sera acceptée et appliquée à la rentrée prochaine.


Source : Toulouscope

À VOIR AUSSI

À LIRE AUSSI
gifi-toulouse-fermeture

Cette célèbre enseigne de discount ferme son magasin au coeur de Toulouse

Publié hier à 19h00

par Antoine Lebrun

Le modèle du discount low-cost est-il en train de vaciller ? Face à des difficultés financières, Gifi a décidé de se recentrer sur sa rentabilité en réduisant la voilure. L’annonce est tombée ce jeudi : la marque aux « idées de génie » ferme 11 de ses magasins en France, dont celui du centre-ville de Toulouse. Ouvert au coeur du quartier Saint-Georges, ce point de vente incarnait l’ambition de Gifi de s’implanter au plus près des consommateurs urbains.

302 suppressions de postes chez Gifi

Mais la conjoncture économique n’a pas joué en sa faveur. Le groupe met en place un plan de sauvegarde de l’emploi qui entraînera la suppression de 302 postes, soit 5 % des effectifs totaux. Officiellement, l’objectif est de « se recentrer sur la performance de son modèle discount et ses clients », mais difficile de ne pas voir dans cette décision une réponse à une rentabilité fragilisée par l’inflation et la concurrence accrue du secteur.

Pour les Toulousains amateurs de déco à petits prix, il faudra désormais se tourner vers les autres magasins de la marque en périphérie qui resteront ouverts (Gifi Purpan, route de Bayonne ; Gifi Toulouse – Portet, route d’Espagne ; Gifi Toulouse Compans, dans le centre commercial Reflets Compans). Une page se tourne dans le quartier Saint-Georges, où l’on guette déjà l’arrivée du prochain occupant des lieux...


Source : Actu Toulouse


À LIRE AUSSI