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Cet hiver, préparez-vous à garder votre manteau dans les cinémas français

undefined undefined 26 septembre 2022 undefined 17h05

undefined undefined 27 septembre 2022 undefined 11h03

Auriane Camus

Cinéphiles, préparez vos pulls pour aller en salles ! Alors que l'Europe et la France traversent une crise énergétique, citoyens et entreprises sont invités à limiter leurs dépenses dans ce domaine cet hiver. Message reçu 5 sur 5 pour les cinémas français puisque jeudi 22 septembre, la Fédération nationale des cinémas français (FNCF) a dévoilé une série de mesures pour tenter de réduire rapidement la consommation en électricité des salles de cinéma.


Une charte pour inciter les professionnels du cinéma

Si ces mesures ne sont, pour le moment, ni chiffrées, ni obligatoires, elles incitent tout de même franchement les gérants de cinéma à participer à l’effort national de sobriété énergétique. En pratique, les 6 193 salles françaises sont invitées, à travers une charte, à éteindre leurs enseignes en dehors des heures d’ouverture, éteindre les projecteurs en dehors des séances, ou encore à baisser le chauffage, conformément à la recommandation des 19 °C en intérieur faite par le gouvernement.

« Le cinéma est un art de lumière, et donc un gros consommateur d’électricité. L’énergie pour faire tourner une salle dépasse largement les 3 % du chiffre d’affaires, et les 10 % dans les cinémas les plus anciens », a déclaré Richard Patry, le président de la fédération, lors de son congrès annuel à Deauville. « Les salles doivent contribuer à l’effort national de sobriété écologique, c’est citoyen et c’est aussi une obligation économique face à l’envolée des prix de l’énergie. Après 300 jours de fermeture à cause du Covid-19, on ne peut pas prendre le risque de subir un délestage d’électricité cet hiver », a-t-il ajouté.


Les cinémas seront-ils moins ouverts ?

Parmi les mesures présentes dans la charte, il y a également celle d’adapter les horaires d’ouverture « en fonction des flux de public ». Les cinémas devraient donc réduire le nombre de séances, notamment les moins fréquentées, pour faire des économies. Mais au sein de la profession, le sujet divise. En effet, si la réduction du nombre de séances ne risque pas d’impacter les films à gros budget, elle risque néanmoins de nuire au cinéma d’auteur, plus fragile.

Finalement, peut-être que le mieux serait de rester chez soi à regarder la saison 2 de Squid Game...