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L’ONU demande à la France de revoir sa loi sur la sécurité globale

Publié le 4 décembre 2020 à 16h22

Modifié le 4 décembre 2020 à 18h13

par Lisa B


Le 12 novembre déjà, trois experts de l’ONU se disaient, dans un rapport, contre l’article le plus controversé de la loi sécurité globale, le 24, qui vise à limiter la diffusion d’images des forces de l’ordre. Ce jeudi 3 décembre, cinq rapporteurs de l’ONU ont à leur tour demandé à la France de réviser ce texte, qu’ils définissent comme « incompatible avec le droit international des droits de l’homme ».

Comme lu dans les colonnes du Monde, ces experts ont également expliqué que « parmi les nombreuses autres dispositions de la proposition de loi qui pourraient limiter les droits de l’homme, l’article 22 autorisant l’utilisation de drones de surveillance au nom de la sécurité et de la lutte contre le terrorisme permettrait une surveillance étendue, en particulier des manifestants ». Une autre atteinte aux droits de l’homme pointée du doigt, allant à l’encontre même des fondements de la République. « Cela aura de graves implications pour le droit à la vie privée, la liberté de réunion pacifique et la liberté d’expression dans le pays – ainsi que dans tout autre pays qui pourrait s’inspirer de cette législation. »


Une loi dangereuse dans son entièreté 

Ce n’est donc pas seulement l’article 24 de la loi qui est remis en cause ici par les experts. Ces derniers ont d’ailleurs demandé à la France de réviser cette loi dans son entièreté, dans le but de revoir la compatibilité de l’ensemble de la proposition de loi avec le droit international. « La simple réécriture de l’article 24 ne résoudra pas ses défauts, et cette disposition n’est certainement pas la seule dans la proposition de loi qui porte atteinte aux droits de l’homme », ont-ils ajouté.

Des rapporteurs de l’ONU ont également précisé que « les images vidéos des abus policiers captées par le public jouent un rôle essentiel dans la surveillance des institutions publiques, ce qui est fondamental pour l’État de droit ».

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Une magnifique pleine lune rose va être observable à Toulouse ce week-end

Publié hier à 19h00

par Camille Miranda

À 2h22 du matin, pile à l’heure où tu hésites entre aller te coucher ou te refaire un dernier épisode de ta série préférée, la pleine lune d’avril pointera le bout de son nez. Rose bonbon ? Mmmmh on va dire ça. Si tu espères voir un gros chewing-gum suspendu dans le ciel, tu risques d’être un peu déçu. En réalité, elle gardera son teint habituel, avec (pour les plus attentifs) une légère teinte poudrée, mais ça reste subtil alors t’enflammes pas !

Pour l’observer correctement à Toulouse, direction la colline de Pech-David, le jardin Raymond VI ou même les bords de Garonne pour une vue dégagée et romantique à souhait. N’oublie pas une petite couverture, un thermos de thé bien chaud (ou une bière, selon ton mood). Tu n’auras plus qu’à admirer le spectacle !

Pourquoi l’appelle-t-on “lune rose” alors ?

Le nom vient tout simplement d’une fleur : le phlox rose, qui fleurit en Amérique du Nord à cette période. Bon, on est d’accord, ça sonne bien mieux de dire “pleine lune rose” que “pleine lune de la phlox”, et puis c’est aussi une manière poétique de marquer l’arrivée du printemps.

Allez, vu que ça me titille, je te fais un point astrologie : la pleine lune rose, c’est la reine des cœurs. Elle est associée à l’amour, aux connexions humaines et à l’équilibre. Cette année, elle tombe en Balance, signe de la diplomatie et de l’harmonie. L’occasion parfaite pour calmer les tensions, se recentrer sur ses relations, ou déclarer sa flamme…


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