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Pénurie de pommes de terre : doit-on craindre un hiver sans raclette ?

Publié le 13 septembre 2022 à 16h31

Modifié le 14 septembre 2022 à 11h19

par Nicolas Cogoni

Qu’on se le dise, il n’y a rien de mieux qu’une délicieuse raclette pour remonter le moral des troupes. Avec l’arrivée de l’hiver, c’est bel et bien LE repas le plus apprécié des fanatiques de fromage de tout poil. Aussi conviviale que réconfortante, qui peut résister à ses pommes de terre chaudes, sublimées par un fromage bien coulant et une charcuterie qui suinte de partout ? Seulement voilà, la saison de la raclette risque d’être malheureusement compromise… et voici pourquoi.


Les pommes de terre ont soif !

Avec les épisodes de chaleur extrême de cet été, la sécheresse a frappé de plein fouet les productions de patates. Selon l'Union Nationale des producteurs de Pommes de Terre (UNPT), la récolte de 2022 serait la plus mauvaise enregistrée au XXIe siècle. Avec un rendement évalué à près d’1,5 million de tonnes contre 8 millions l’an passé, il sera clairement compliqué de retrouver des étals remplis de pommes de terre dans votre supermarché.

Et pour couronner le tout, le coût d’une raclette risque d’augmenter considérablement. Geoffroy d'Evry, président de l’UNPT, prévoit « une réévaluation des tarifs »… Car oui, qui dit mauvaise récolte, dit explosion des prix. Avec une perte estimée à près de 200 millions d’euros, L'UNPT demande au ministère de l'Agriculture de faire le nécessaire afin de « garantir la pérennité économique des exploitations et d'assurer les plantations en 2023 » en « revalorisant les prix payés aux producteurs ».

Dans le pire des cas, il vous sera toujours possible de trouver d’autres alternatives à la pomme de terre, comme les légumes ou les courges... Même si pour votre ami(e) puriste, une raclette sans patates n’est certainement pas une raclette…

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Le studio Universal va ouvrir son premier parc d’attractions en Europe en 2031

Publié aujourd'hui à 07h20

Modifié aujourd'hui à 07h20

par Flora Gendrault

La ville de Bedford, située à 80 kilomètres au nord de Londres, va accueillir « l’un des plus grands parcs de divertissement d’Europe », comme l’a annoncé ce mercredi 9 avril au matin le Premier ministre britannique Keir Starmer. L’investissement, « de plusieurs milliards de livres », devrait créer « quelques 28 000 emplois dans les secteurs de la construction, l’intelligence artificielle et le tourisme », espère Downing Street.


Un sixième parc Universal dans le monde

Ce parc sera le sixième du genre dans le monde et le tout premier sur le sol européen, Universal étant déjà présent à Los Angeles, Orlando, Pékin, Osaka et Singapour. « Nous sommes plus qu’enthousiastes à l’idée de franchir cette étape très importante dans notre plan visant à créer un incroyable parc à thème au cœur du Royaume-Uni, qui complète notre activité croissante de parcs aux États-Unis, en étendant notre territoire à l’Europe », réagit Mike Cavanagh, président de Comcast Corporation, maison-mère d’Universal Studios, dans le communiqué. Les négociations entre Londres et Comcast duraient depuis plusieurs décennies.

Si le montant de l’accord n’a pas été révélé, le gouvernement britannique estime que le projet pourrait générer jusqu’à 50 milliards de livres (soit environ 58 milliards d’euros) pour l’économie d’ici 2055, avec plus de 8,5 millions de visiteur·ses attendu·es dès la première année d’exploitation.


Des attractions inspirées des plus grandes sagas

Le parc, qui s’étendra sur plus de 200 hectares, promet une immersion totale dans l’univers des plus grandes franchises du studio hollywoodien : les Minions, Jurassic World, Fast & Furious ou encore Harry Potter. Desservi par les transports en commun, le site sera accessible en un peu plus d’une heure de train depuis la gare de Saint-Pancras, à Londres – qui permet aussi des liaisons Eurostar avec Paris, Bruxelles ou Amsterdam.

Au programme : manèges spectaculaires, expériences immersives, spectacles et un hôtel de 500 chambres. Si la liste définitive des attractions reste confidentielle, la presse britannique évoquait déjà en 2023 la possible présence de l’ours Paddington, véritable icône au Royaume-Uni. Promis, on reste sur le coup, et on vous dira tout. 


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