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Les remontées mécaniques ne devraient pas rouvrir pour les vacances de février

Publié le 19 janvier 2021 à 12h00

Modifié le 19 janvier 2021 à 13h02

par Romane Viry

Comme chaque semaine, le gouvernement se réunira ce mercredi 20 janvier en Conseil de défense pour évoquer l’évolution de la crise du Covid-19 et aborder la nécessité ou non de prolonger les mesures. Pour l'heure, les stations de ski sont ouvertes, mais les remontées mécaniques restent désespérément inactives. Une mesure qui a eu pour conséquence directe le boom du ski de fond, du ski de randonnée ou encore des raquettes et de la luge !

Pas de ski alpin cet hiver selon le gouvernement

Remontées mécaniques, restaurateurs, cafetiers,... : autant de secteurs qui ont vu leur réouverture annulée et encore une fois repoussée alors que la France cumule près de 20 000 cas de contamination par jour et des hôpitaux encore loin d'être désengorgés. Le Premier ministre Jean Castex a répondu "pas question de privilégier les enjeux économiques aux enjeux sanitaires" à Patrick Cohen qui lui demandait s'il était nécessaire de "sacrifier la qualité de vie de millions de personnes pour sauver la vie de quelques milliers d’autres ?" ce lundi 17 janvier dans l’émission "C à vous" sur France 5.

Un avis que ne partage évidemment pas la majorité, dont la présidente de la région Occitanie / Pyrénées-Méditerranée, Carole Delga, qui se révolte de cette mesure : "Il faut rouvrir le plus rapidement possible les stations de ski. Je ne comprends pas leur fermeture, alors que c’est en extérieur, que les gens portent des gants et des masques et qu’ils ne sont pas collés les uns aux autres" se désole-t-elle dans les colonnes de 20 Minutes.

En attendant, raclette et ski de rando sont quant à eux toujours disponibles (et encore heureux) !

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Le modèle du discount low-cost est-il en train de vaciller ? Face à des difficultés financières, Gifi a décidé de se recentrer sur sa rentabilité en réduisant la voilure. L’annonce est tombée ce jeudi : la marque aux « idées de génie » ferme 11 de ses magasins en France, dont celui du centre-ville de Toulouse. Ouvert au coeur du quartier Saint-Georges, ce point de vente incarnait l’ambition de Gifi de s’implanter au plus près des consommateurs urbains.

302 suppressions de postes chez Gifi

Mais la conjoncture économique n’a pas joué en sa faveur. Le groupe met en place un plan de sauvegarde de l’emploi qui entraînera la suppression de 302 postes, soit 5 % des effectifs totaux. Officiellement, l’objectif est de « se recentrer sur la performance de son modèle discount et ses clients », mais difficile de ne pas voir dans cette décision une réponse à une rentabilité fragilisée par l’inflation et la concurrence accrue du secteur.

Pour les Toulousains amateurs de déco à petits prix, il faudra désormais se tourner vers les autres magasins de la marque en périphérie qui resteront ouverts (Gifi Purpan, route de Bayonne ; Gifi Toulouse – Portet, route d’Espagne ; Gifi Toulouse Compans, dans le centre commercial Reflets Compans). Une page se tourne dans le quartier Saint-Georges, où l’on guette déjà l’arrivée du prochain occupant des lieux...


Source : Actu Toulouse


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