Et si c'était ça la bonne idée pour désengorger la rocade et réduire la pollution de la ville rose ? Les transports en commun se développe de plus en plus à Toulouse et Tisséo va proposer d'ici quelques années, un moyen de transport d'un nouveau genre : le téléphérique urbain.
A partir de 2020, Toulouse aura un air de Rio de Janeiro, New York ou Alger avec la mise en fonction du téléphérique urbain reliant l'Oncopole à l'université Paul Sabatier, en dix minutes seulement au lieu de minimum 30min. Sécurisé, non polluant et moins coûteux à construire sont les raisons pour la mise en place de ce nouveau transport en commun, d'autant plus qu'il est encouragé par la loi de 2009 issue du Grenelle de l'environnement. De nombreuses autres villes françaises, comme Orléans, Grenoble, Chambéry, Saint-Étienne et Créteil, devraient avoir leur téléphérique urbain. Le constructeur français Poma, qui a gagné l'appel d'offres, devrait démarrer les travaux début 2017.
2e ville de France à avoir son téléphérique urbain
La ministre de l'Environnement Ségolène Royal estime que le téléphérique urbain est "le transport du futur notamment dans les agglomérations qui sont surchargées par la circulation" et en a vanté ses mérites lors de l'inauguration du téléphérique brestois. En effet, Toulouse est la 2e ville française à bénéficier de l'installation du "Téléphérique Urbain Sud" pouvant transporter jusqu'à 7 000 passagers par jour. La fréquence des cabines sera comme celle du métro : environ 1 minute 30. En cas de panne d'électricité, le rapatriement des cabaines durera moins de 2h, prévois ton appareil photo au cas où, puisque tu pourras admirer les Pyrénées depuis les airs. En cas de vent d'Autant, le téléphérique fonctionnera quand même, sauf si les vents dépassent les 108 Km/h.