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18 personnes à bannir du métro dans les plus brefs délais

Publié le 13 septembre 2022 à 18h08

Modifié le 14 septembre 2022 à 11h17

par Lila D


1. Celui qui pense toujours que c’est l’ultime métro, et qui met son pronostic vital en jeu pour rentrer dans la rame.

2. Les groupes de gens lents qui se déplacent en pelotons larges dans les couloirs étroits.

3. Les lecteurs imperturbables qui semblent avoir des livres transparents, ils marchent en lisant, courent en lisant, doublent des gens en lisant, spoiler alert : ils dorment aussi en lisant.

4. Les boomers qui hurlent dans une langue étrangère au téléphone : on croirait qu’ils sont en train de renier un de leurs enfants, mais pas du tout, ils sont juste en train d’organiser un barbecue.

5. Le cadre en costard bleu marine qui vérifie toutes les 4 secondes si sa montre grosse comme une noix de coco est toujours là. Prenez un taxi, cette attitude est insupportable.


6. Les détenteurs de sac à dos. Sachez que tout le monde vous haït, et qu’à Singapour il est illégal de garder son sac à dos sur son dos. Pourquoi vous demandez-vous ? Parce que ça emmerde tout le monde.

7. Ceux qui dorment, les yeux fermés, la bouche ouverte, comme donnés en pâture à tout inconnu malveillant. C’est à se demander si ces gens ont vraiment une station où descendre tellement ils sont confiants dans leur sommeil.

8. Ceux qui croient que la barre pour se tenir appartient à leur mère et s’affalent allègrement dessus, nous écrasant nos petits doigts de fée au passage. Grossier personnage.

9. Ceux qui ne se lèvent pas de leur siège quand la rame se transforme en boîte de sardines, un jour vous vous ferez écraser par la masse parisienne enragée et ça sera tant pis pour vous.


10. Ceux qui bouchent des artères entières parce qu’ils ont décidé d’avoir cette conversation insipide à un endroit déterminant : genre les couloirs de Place de Clichy, ou ceux de Montparnasse. Ceux là sont très friands de super-combos et arborent souvent un sac à os qui double le volume qu’ils prennent dans l’espace.

11. Ceux qui s’appuient sur toi et qui pensent qu’en plus tu ne t’en rends pas compte. Oui, il existe des gens suffisamment feignantes pour avoir la flemme de porter leur propre corps. Quand la rame est bondée ils se laissent tomber comme des poids morts sur les autres. Si vous en attrapez un gardez-le-nous, on aimerait bien lui poser quelques questions.

12. Le groupe d’étrangers venus pour fêter un EVJF ou un EVG, ronds comme des queues de pelles à 10h12, et qui veulent que tous les parisiens en quasi-burn out fassent une flashmob avec eux. On est ravis que vous aimiez Paris, mais non, juste non.

13. Celui qui écoute de la musique en haut parleur, et c’est marrant parce que c’est aussi lui qui fume des clopes, et crache par terre dans la rame. Et c’est aussi marrant, parce que c’est systématique : ses goûts musicaux sont toujours inexistants.

14. Ceux qui ont décidé de se positionner les bras en croix dans l’escalator, afin de ne laisser passer absolument personne qui pourrait avoir un planning plus serré qu’eux.

15. Ceux qui n’ont pas de vie et qui fixent les autres juste pour être bien gênants. Lisez un livre.

16. Ceux qui ont encore moins de vie et qui lisent par dessus votre épaule, encore plus si ce sont des textos : ça va pas bien ou quoi ? On peut partager La Princesse de Clèves ou Bel-Ami, mais pas la cuite de la veille si possible.

17. Ceux qui mangent les plats les plus odorants que la planète aie porté : crevettes, poulet yassa, camembert , kebab frites ou Mcdo. Par pitié mangez ça en plein air.

18. Celui qui se collent en passant derrière toi au tourniquet sans t’avoir demandé si t’étais d’accord. Il faudrait qu’on crée un système pour nous sortir et eux les garder coincés dans le tourniquet. Sautez la barrière si ça vous chante, mais à côté. S’il vous plait. Merci.

 

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Mais la conjoncture économique n’a pas joué en sa faveur. Le groupe met en place un plan de sauvegarde de l’emploi qui entraînera la suppression de 302 postes, soit 5 % des effectifs totaux. Officiellement, l’objectif est de « se recentrer sur la performance de son modèle discount et ses clients », mais difficile de ne pas voir dans cette décision une réponse à une rentabilité fragilisée par l’inflation et la concurrence accrue du secteur.

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Source : Actu Toulouse


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