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Les différentes pistes du déconfinement à l'étude pour les fêtes

Publié le 18 novembre 2020 à 11h43

Modifié le 18 novembre 2020 à 13h39

par Zoé Stene

"Mieux la phase actuelle de confinement produira ses effets, plus vite nous pourrons passer à une phase suivante, mais qui ne sera pas un retour à l'anteconfinement", a déjà prévenu mardi le Premier ministre devant la commission d'enquête de l'Assemblée sur la gestion de la crise du coronavirus. L'idée pour les fêtes de fin d'année ? Un déconfinement progressif pour éviter de commettre à nouveau l'erreur d'un déconfinement précicipé comme ça a été le cas au début de l'été.

Un début de stabilisation 

Bien qu'un début de stabilisation ait été observé à l'hôpital, le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal appelle néanmoins à la prudence soutenant que la situation sanitaire "reste grave", avec "toujours plus de patients à l'hôpital aujourd'hui qu'au moment du pic de la première vague". L'objectif d'un déconfinement "par palier" étant de gérer la situation dans la durée pour "éviter le stop and go" - c'est-à-dire l'alternance de périodes de confinement et de déconfinement - a expliqué le premier ministre.

Des dispositions de freinage appelées à perdurer

"Parce que la situation se sera améliorée mais pas suffisamment", "il y aura des dispositions de freinage qui perdureront, par exemple dans certains "ERP" (établissement recevant du public) " a déclaré Jean Castex. C'est dans ce contexte, que l'exécutif devra décider de la date de réouverture des commerces non essentiels - qui réclament une reprise dès le 27 novembre - ainsi que les possibilités de déplacement et de rassemblements pendant les fêtes de fin d'année. Un nouveau conseil de défense et de sécurité sanitaire doit se tenir ce mercredi à l'Élysée pour faire le point de la situation, et sur les différentes possibilités post-confinement.

Des fêtes de fin d'année sous couvre-feu ?

Comme l'avait déclaré Jean-François Delfraissy au micro de France Inter  fin octobre, « Les fêtes de fin d'année se feront en petit comité, probablement sous le couvre-feu.". Concernant le sort des petits commerces, le gouvernement prévoyait une possibilité de réouverture le mardi 1er décembre tendis qye Jean Castex n'exclut pas qu'elle puisse avoir lieue dès le 27 novembre (jour du Black Friday) si l'épidémie continue d'évoluer favorablement. 

Pour les restaurateurs la situation demeure cependant moins favorable. En effet, selon Le Pointla date du 15 janvier, voire du 1er février 2021, serait largement évoquée au sein du ministère de l'Economie. "Toutes les activités où l'on ne pourra pas mettre un masque et respecter les gestes barrières, ça sera compliqué", a prévenu un proche du chef de l'État auprès du Monde, ce qui semble englober également les salles de sport.

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Le studio Universal va ouvrir son premier parc d’attractions en Europe en 2031

Publié aujourd'hui à 07h20

Modifié aujourd'hui à 07h20

par Flora Gendrault

La ville de Bedford, située à 80 kilomètres au nord de Londres, va accueillir « l’un des plus grands parcs de divertissement d’Europe », comme l’a annoncé ce mercredi 9 avril au matin le Premier ministre britannique Keir Starmer. L’investissement, « de plusieurs milliards de livres », devrait créer « quelques 28 000 emplois dans les secteurs de la construction, l’intelligence artificielle et le tourisme », espère Downing Street.


Un sixième parc Universal dans le monde

Ce parc sera le sixième du genre dans le monde et le tout premier sur le sol européen, Universal étant déjà présent à Los Angeles, Orlando, Pékin, Osaka et Singapour. « Nous sommes plus qu’enthousiastes à l’idée de franchir cette étape très importante dans notre plan visant à créer un incroyable parc à thème au cœur du Royaume-Uni, qui complète notre activité croissante de parcs aux États-Unis, en étendant notre territoire à l’Europe », réagit Mike Cavanagh, président de Comcast Corporation, maison-mère d’Universal Studios, dans le communiqué. Les négociations entre Londres et Comcast duraient depuis plusieurs décennies.

Si le montant de l’accord n’a pas été révélé, le gouvernement britannique estime que le projet pourrait générer jusqu’à 50 milliards de livres (soit environ 58 milliards d’euros) pour l’économie d’ici 2055, avec plus de 8,5 millions de visiteur·ses attendu·es dès la première année d’exploitation.


Des attractions inspirées des plus grandes sagas

Le parc, qui s’étendra sur plus de 200 hectares, promet une immersion totale dans l’univers des plus grandes franchises du studio hollywoodien : les Minions, Jurassic World, Fast & Furious ou encore Harry Potter. Desservi par les transports en commun, le site sera accessible en un peu plus d’une heure de train depuis la gare de Saint-Pancras, à Londres – qui permet aussi des liaisons Eurostar avec Paris, Bruxelles ou Amsterdam.

Au programme : manèges spectaculaires, expériences immersives, spectacles et un hôtel de 500 chambres. Si la liste définitive des attractions reste confidentielle, la presse britannique évoquait déjà en 2023 la possible présence de l’ours Paddington, véritable icône au Royaume-Uni. Promis, on reste sur le coup, et on vous dira tout. 


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