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Rencontre : Clémence Poésy nous révèle tout sur son nouveau film !

Publié le 22 mars 2017 à 00h00

Modifié le 23 mars 2017 à 10h14

par La Rédac'

De Harry Potter à l’incarnation de Jeanne d’Arc en passant par la série policière Tunnel, Clémence Poésy ne se cantonne pas à un style précis. Totalement bilingue, celle qui est aussi l’égérie de Chloé partage sa vie entre Londres et Paris. Dans le thriller London House de David Farr (sortie le 22 mars), on la retrouve discrète, envoûtante et surprenante. Récit de notre rencontre avec l’actrice française la plus intrigante du moment. 


— Qu’est-ce qui t’a attirée dans le scénario de London House ?

L’exercice de style m’intéressait, l’idée de se retrouver à quatre dans un décor quasiment unique à jouer sur des doutes en permanence, à ne jamais savoir ce qui était réel et ce qui était fantasmé. Je trouvais ça intéressant d’utiliser ce genre du thriller psychologique pour un moment de maternité, qui en général est un moment où l’on voit la vie en rose.


— Sans en dire trop, est-ce que selon toi l’histoire du film, assez irréaliste par moments, pourrait arriver dans la vraie vie ? 

Je pense qu’on est dans le doute tout au long du film. « Est-ce que cette fille est dans une telle dépression qu’elle tombe dans quelque chose où elle voit la réalité de façon complètement différente ou pas ? », je crois que ça laisse en permanence un doute sur la réalité de ce qu’il se passe dans cette histoire.  


— Tu as plutôt tendance à jouer dans des drames, c’est un choix ?
 

J’ai super envie de faire de la comédie (rires), mais je ne sais pas pourquoi, on ne m'en propose pas beaucoup. Ou alors quand on m'en propose, je suis la fille pas drôle de la comédie ! (rires)


— Quel rôle t’as le plus marquée ?

Il y en a deux. Le premier c'est quand j’ai joué Marie Stuart. J’avais 20 ans, c’était mon premier film en anglais, la première fois qu’on me demandait autre chose que d’être une jeune fille "comme moi", c’était la première fois que je me suis dit, « est-ce que ça va être possible que l’on croie que je suis une reine ? » Je me suis même dit à l’époque, « si ça s’arrête après, j’ai fait le truc dont je rêvais ».

Le deuxième, c'est quand j’ai incarné Jeanne d’Arc, dans le film Jeanne Captive de Philippe Ramos. Ça a été un truc très fort parce qu’on fait toujours un chemin vers un personnage et vers elle, ça a été très doux, il y avait quelque chose de très lumineux dans ce moment-là de sa vie. 


— Penses-tu que les personnages que tu as joués t’influencent dans ta vie ?
 

Ils ne m’influencent pas, mais je trouve que le travail d’un acteur, de toute façon, c’est un travail d’empathie, donc ils ne me changent pas, mais ils améliorent mon ouverture vers d’autres façons de penser. Je ne suis pas du tout mystique par exemple, mais jouer Jeanne d’Arc, ça a ouvert quelque chose dans mon cœur. 

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— Le rôle que tu rêverais d’incarner ? 

J’aimerais jouer l’histoire de quelqu’un qui crée. L’année dernière, j’ai tourné dans un film sur Giacometti, incarné par Geoffrey Rush. C’était assez passionnant de le voir travailler sur ça, sur « comment est-ce qu’on se met dans la tête de quelqu’un dont toute la vie est d’essayer de saisir, de retranscrire le monde tel qu’il le voit ».


— Tu vis entre Londres et Paris, mais celle que tu préfères est… ? 

A Paris, je suis très attachée à ma famille, à mes amis. Mais ce que j’aime à Londres c’est le nombre d’espaces verts. A Paris j’ai toujours l’impression qu’il faut faire quelque chose, qu’il faut être efficace. 


— Ce que tu aimes le plus à Paris ?

Le nombre de cinémas.


— Ce que tu détestes le plus ? 

Le manque de verdure, d’endroits où c’est juste possible de passer une après-midi tranquillement. 


— Si tu étais un bonbon ? 

(rires) J’ai mangé énormément de Malabar lorsque j’étais petite, je pense que je me suis bousillé les dents à vie. Alors je serais un Malabar bien rose et bien chimique ! 

London House, de David Farr
Sortie le 22 mars 

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