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10 (des) choses que Tinder sait de vous

Publié le 27 septembre 2017 à 11h06

Modifié le 28 septembre 2017 à 12h30

par La Rédac'

Ah, le règlement d'utilisation... il suffit de cliquer sur "j'accepte" pour échapper aux 500 pages de documents légaux qui vous lient à l'application que vous venez d'installer : vendez-vous votre âme au diable ? La journaliste Judith Duporthail a récemment demandé à Tinder de lui envoyer les données que l'application possède sur elle, et nous ferait répondre à la question par la positive.


Car au total, elle reçoit 800 pages d'informations en tous genres, remontant à son premier match, le 18 décembre 2013 à 21h24, dans le 2e arrondissement à qui elle envoie "hello". Depuis, tout est écrit et stocké... Que connaît (et stocke) exactement Tinder de vous ? 

  • Le nombre de fois où vous avez lancé votre appli, de messages que vous avez envoyés et de matchs que vous avez eus. 
  • La totalité de ce que vous likez sur Facebook.
  • Les études que vous avez faites.
  • Tout ce que vous publiez sur Instagram (même si vous supprimez votre compte).
  • Le détail de l'ensemble des messages que vous envoyez et avez envoyé à vos matchs.

  • Où vous êtes lorsque vous parlez avec vos matchs, et quand vous leur parlez. 
  • Quelle tranche d'âge d'homme (ou de femme) vous intéresse. 
  • Vos plats préférés.
  • Le son que vous écoutez.
  • Les personnes que vous avez rencontrées, celles avec qui vous êtes sorties et celles que vous avez ghostées. 


La journaliste s'interroge sur l'éventualité d'un scénario à la Orwell : « Vos données personnelles affectent le type de rencontres que vous faites sur Tinder, mais aussi les offres de jobs qui vous sont proposées sur LinkedIn, combien vous paierez pour assurer votre voiture, quelles publicités vous verrez dans le métro et si vous pouvez contracter un prêt immobilier ». Big Tinder is watching you ?

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Publié aujourd'hui à 07h00

Modifié aujourd'hui à 07h01

par Clémence Varène

Cette semaine, la SNCF et le constructeur Alstom ont présenté au public le tout nouveau TGV M, 5e génération de train à grande vitesse à voir le jour, et déjà qualifié de « train du futur ». De nouvelles rames ultra modernes, offrant plus de confort à tous les usagers, qui devraient être déployées dans quelques mois sur la ligne la plus empruntée de France, desservant les gares de Paris, Lyon et Marseille.


Des trains plus accessibles

La première chose que l’on retient de ces trains, et qui honnêtement nous tient particulièrement à cœur, c’est la mise en place d’un tout nouvel espace entièrement dédié aux PMR, qui leur permettra d’agir en parfaite autonomie. Dans ce nouveau wagon, ce sont 5 fauteuils roulants qui pourront être installés devant des tablettes, et un ascenseur a été installé, pour leur permettre de se déplacer plus facilement à bord des trains. Une vraie bonne nouvelle.

Plus généralement, ces nouveaux TGV ont mis l’accent sur le confort, en offrant des places plus larges en 1ère classe, et avec plus de place pour les jambes en seconde. Une nouvelle qui ne manquera pas de réjouir toute personne de plus d'1,60 m, jusque-là obligée de se contorsionner pour trouver une position pas trop désagréable. Et si vous pensez que ces ajustements impliquent d’avoir supprimé des sièges, que nenni, puisque ces nouveaux wagons proposeront 20% de places en plus, tous conçus avec plus de 90% de matériaux recyclés !


Un wagon-bar nouvelle génération

C’est du côté des voitures 4 et 14 qu’il faut se tourner pour la suite des transformations, j’ai nommé les célébrissimes wagons-bars, devenus le point de rendez-vous de tous les jeunes qui partent entre potes pour aller "rider de la puff" dans les Alpes ou surfer sur les vagues de Biarritz. Première grande nouveauté, ils s'étendront dorénavant sur deux étages, et deuxième grande nouveauté, ils seront rebaptisés "bistrots", histoire de faire plus chic.

Au rez-de-chaussée, on trouvera un espace d’épicerie, avec des frigos en libre-service, des machines à café, des micros-ondes et des caisses automatiques, histoire de faire un achat rapide avant de retourner à sa place. Le second étage, lui, sera composé du traditionnel bar, et comptera pas moins de 28 places assises pour papoter ou profiter du paysage tout seul.


Une mise en service progressive

Bien qu’annoncées pour la fin de l’année 2025, les premières rames devraient finalement commencer à circuler début 2026, année durant laquelle 19 nouveaux trains sont attendus. 15 autres seront ajoutées tous les ans ensuite, jusqu’à atteindre une mise en circulation de 115 nouvelles rames au total, d’ici 7 ou 8 ans. Quelques petits chanceux pourront donc profiter dans quelques mois à peine des nouveaux sièges “hamac”, des appuis-tête nouvelle génération, des prises individuelles à chaque place (même en seconde), ou encore des 8 places pour vélo.


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