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Voici les 7 raisons pour lesquelles tu n\'arrives pas à arrêter de fumer

undefined undefined 31 mai 2018 undefined 16h56

undefined undefined 5 juin 2018 undefined 13h28

La Rédac'

"Fumer tue, vivre aussi, donc tant qu'à faire autant se ruiner."

Si certains peuvent trouver ces paroles du rappeur belge Damso sombres, elles cachent pourtant un phénomène que l'on observe partout autour de nous. Des fumeurs, en pleine conscience des risques qu'apportent le tabagisme, continuent à s'abîmer les poumons parce que... Pourquoi en fait ? 

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Entre fumeurs, soyons honnêtes : on a tous essayé d'arrêter à un moment ou un autre. Et certains ont réussi. Bravo à eux ! Certains ont partiellement réussi, réduisant la clope à une activité de soirée (du coup ils taxent tout le monde, c'est coooool).

Et puis il y a nous, les sous-merdes, qui avons totalement échoué et sommes simultanément enviés et jugés lorsque l'on cesse momentanément de travailler pour sortir fumer cette bonne vieille cigarette. La pause clope, quelle invention. Mais pourquoi n'arrive-t-on pas à l'éviter ? 


On se dit qu'une petite clope nous fera pas de mal

Cela fait un an que vous avez arrêté. Vous êtes fier de vous, votre appli spéciale vous montre combien vous avez économisé, waouh, trop bien, vous êtes riche ! Du coup, vous vous dites que c'est bon, vous êtes officiellement un non-fumeur. 

En soirée, quand vos amis sortent leurs clopes, vous vous dites que ça ne vous fera pas de mal de prendre une petite cigarette, vous l'avez mérité, et puis ce n'est pas ça qui fera de vous un fumeur. C'est sympa, de temps en temps.

Et puis, à force de tenir ce raisonnement, vous fumez de plus en plus jusqu'à racheter un paquet avant les soirées et finir fumeur régulier, comme au bon vieux temps. Zut. 


On annonce la bonne nouvelle à tout le monde

La plus grosse erreur à faire, c'est de dire à tous vos proches que vous avez décidé d'arrêter. Ouais, ok, c'est cool, ils vous féliciteront sur le coup, etc. Mais après c'est trop de pression sur vous. Maintenant que vous l'avez annoncé, vous n'avez pas droit à l'erreur.

Vous remarquez que vos potes ont arrêté de fumer autour de vous, et ne vous invitent plus à sortir aux pauses clope, par peur de vous faire replonger. Et paradoxalement, cette pression vous fait craquer beaucoup plus vite. Uncool


On raisonne de manière négative
 

En général, ce n'est pas parce qu'on a arrêté de fumer qu'on oublie le plaisir que procure une petite clope en terrasse pour accompagner sa bière, ou la cigarette qui va avec le café et les conversations du matin.

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Du coup, on se retrouve à désirer ces mini-choses qu'on kiffait, au lieu d'apprécier toutes les nouveautés qu'on peut apprécier en tant que non-fumeur : ne plus puer le tabac froid, ne pas avoir les deux mains prises quand on boit avec des potes, ne plus penser à l'heure de fermeture du tabac pendant que ton bon pote te raconte une histoire importante... La liste est longue.


On s'attend à trop de compliments

Ouais ! On a arrêté de fumer, c'est un truc de ouf non ?! Mais si, attends, c'est super difficile, vous vous rendez pas compte, on mérite une médaille.

Sauf que voilà, en général, on est face à deux types de personnes quand on arrête la cigarette : ceux qui fument encore et n'ont aucune envie de voir votre soi-disant nouveau bonheur healthy en marche, et ceux qui n'ont jamais touché à la clope et qui ne comprennent pas les efforts que vous réalisez. Du coup, passé la première semaine personne ne vous félicite, c'est votre problème après tout.

C'est cool hein, mais cela ne concerne que vous. 


On le fait pour les autres

« Tu sais pas quoi ? J'ai réussi à faire arrêter la clope à Antoine ! Trop cool non ? Ça fait six mois là. »

Ça c'est ma pote qui parle de son mec qui fumait clope sur clope avant, et qui a arrêté pour elle. Mais vraiment. Avant on lui parlait des méfaits du tabac et il haussait les épaules.

Seulement à force d'insister, ma pote a eu gain de cause : il a arrêté. Mais bon sang, s'ils se séparent ou si elle le soule un jour, il va reprendre puissance 1000. Si vous arrêtez, par pitié, faites le pour vous, sinon c'est même pas la peine. 


On n'assume pas le fait qu'on adore fumer 

On a toujours ce pote qui fume plus que tout le monde : au réveil, au petit-déjeuner, avant le repas de midi, après avoir mangé, pendant la pause café, avant et après le dîner, juste avant d'aller se coucher... Sauf qu'à chaque fois qu'il consomme une cigarette, il a cette phrase : « putain je sais pas pourquoi je fume, j'aime pas ça. »

#throwbackmonday : „Where there’s a will there’s a way“ - This picture was just sent by a friend of mine when we did some outdoor shooting. Although I find this picture somehow great, it has a special meaning: Today, exactly 5 years ago, I quit smoking and this was my last cigarette. The only thing I can remember is that I started smoking during my apprenticeship (early 20's) and in a stupid phase of my life too. I’m extremely proud of this achievement because it was the only way I could work on my body, on my health and on my career. It changed my life and I’m proud of it. It’s all a matter of the head but ultimately also a question of persistence! ðŸ˜ÂÂÂÂŽðŸÂÂÂÂŽ¬ðŸÂÂÂÂŽ­ðŸ“·ðŸš­ . . . #quitsmoking #anniversary #hardwork #strongwil #ididit #youcandoit #outdoorshooting #photography #actingphotography #wheretheresawilltheresaway #rockabilly #vintage #50s #rockandroll #rebell #goodguy #acting #actor #actorslife #oneguyonelifemission #globetrotter #hedonist #travellife #travellifestyle #travelblogger #globalcitizen #globetrotter #artist #lastcigarette

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Bah si, en fait. Arrêter la cigarette, c'est comme se séparer d'un amant qui nous a fait du mal (« Je l'ai jamais aimé, c'est un connard »). Il faut d'abord accepter qu'on a aimé cette personne, ou, dans ce cas, cette chose. Une fois qu'on est lucide sur notre relation avec la cigarette, on peut mieux s'en affranchir, et ne pas juste accuser la nicotine ou la version de vous-même à 15 ans qui a commencé cette cochonnerie.  


On dépend trop des éléments extérieurs pour arrêter

Applis, patches, et que sais-je encore. Perso, je n'ai rien essayé, il paraît que ça aide. Ça fonctionne même tellement bien que certains dépendent entièrement de ça. Bah non, ça aide mais ça ne remplace pas votre volonté. N'en déplaise à certains, arrêter de fumer est une décision et rien de plus.

C'est vrai. Comme le jeune garçon qui décide qu'il veut être footballeur et sacrifie alcool, sorties et sucreries pour arriver au plus haut niveau, vous devez être fort. Pas d'excuses, pas d'exception : si vous le voulez, vous le pouvez. Aussi dur que ça puisse paraître (surtout au début)...

On croit en vous. Pour ceux qui le souhaitent, en cette journée mondiale sans tabac, on sait que vous parviendrez à stopper votre consommation de cigarettes. Net. Et vos autres projets, quant à eux, vont faire un tabac.