Avec ce contexte de la crise du logement qui ne fait que de croitre, la ville de Marseille a décidé de réglementer les locations de meublés de courte durée type Airbnb. Le but ? Empêcher aux marseillais.es de louer leurs résidences secondaires, et développer plus de logements à vocation familiale.
Airbnb c’est fini ?
Pas encore, mais en tous cas la Ville de Marseille l’a dans le viseur, ça c’est sûr ! Avec une crise du logement qui ne fait qu’augmenter, les locations de meublés de courte durée, en résidence secondaire sont amenés à disparaitre de la plateforme, en tous cas à Marseille. Cette nouvelle règle entrera en vigueur début 2025. Mais il faudra attendre 2028 pour qu’il n’y ait plus aucune résidence secondaire en location.
Pourquoi ce revirement ? La ville de Marseille affirme qu’il est difficile de produire de nouveaux logements sur la commune faute des propriétaires qui les transforment en locations meublées dès leur sortie de terre. Alors, dans sa politique de relance de la production, la ville a trouvé la parade pour maintenir les logements à vocation familiale.
Trop de logements pour les touristes
La ville dénonce l’accaparement du logement familial par le tourisme, particulièrement important dans certains secteurs. « C’est 9% des logements dans le 1er arrondissement ». Soit près d’un logement sur dix dédié à la location courte durée. « Dans le 2e arrondissement, avec le Panier, c’est 7,2%. Suivi par le 7e arrondissement avec 6,8% ».
À l’heure actuelle, un propriétaire peut louer sa résidence secondaire pour 4 ans, en demandant l’autorisation à la mairie. Ce système a déjà été réduit puisqu’auparavant on pouvait louer jusqu’à cinq résidences secondaires, mais depuis 2021 ce n’est plus le cas.
Une brigade de contrôle
Le maire de Marseille Benoit Payan, veut que la ville soit la plus stricte de France quant au règlement Airbnb ! Pour surveiller et faire respecter les règles entrées en vigueur, la Ville a demandé à sa brigade de contrôle (10 agents) créée en 2023, d’intensifier les contrôles pour les loueurs de meublés de courte durée. Pour les fraudeurs, une amende peut s’élever jusqu’à 50 000 €, ça fait réfléchir !