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Des plantes génétiquement modifiées vont ralentir le réchauffement climatique

Publié le 16 juillet 2019 à 16h38

Modifié le 22 juillet 2019 à 09h32

par La Rédac'

Pour contrer la hausse des émissions de gaz à effet de serre, des scientifiques ont eu une idée : celle de modifier génétiquement des plantes. Explications.


Alors que la sixième extinction de masse est en cours, nous devons faire des changements rapides et sans précédent dans nos habitudes pour sauver la biodiversité de la planète et empêcher la hausse du réchauffement climatique. Pour contrer ce désastre écologique, un groupe de chercheurs a trouvé une solution : modifier génétiquement les plantes pour qu’elles absorbent plus efficacement le CO2.

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Publiée le 11 juillet dans la revue scientifique Cell, l’étude explique comment les scientifiques ont modifié génétiquement les plantes. Et pour cela, ils se sont attaqués au gène responsable de la croissance des racines des plantes, là où elles stockent le carbone. Car en activant le métabolisme de la plante, il y a moins de risques que le CO2 soit renvoyé dans l’atmosphère. L’absorption est donc plus efficace.

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Autre avantage et non des moindres, les racines plus grandes peuvent atteindre plus facilement les points d’eau plus profonds sous la terre et peuvent même endiguer les inondations grâce à leurs capacités d’absorption. « Non seulement les plantes peuvent permettre de ralentir le changement climatique, mais elles seraient capables de se protéger elles-mêmes face aux évènements climatiques extrêmes causés par le réchauffement », explique Usbek & Rica.

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Toutefois, il ne faut pas oublier que la capacité d’une plante à absorber le CO2 dépend de nombreuses conditions climatiques et que celles-ci peuvent « renvoyer dans l’atmosphère en quelques heures tout le CO2 qu’elles ont accumulé au fil des décennies », poursuit l’INRA pour Vice.

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Trois stations pour pédaler sans stress

Depuis le 5 avril, les Marseillais peuvent profiter de trois nouvelles stations LeVélo installées à des points stratégiques des Goudes : à l'Escalette, au village des Goudes et à Callelongue. Ces stations permettent de circuler en toute simplicité sur les trois derniers kilomètres qui mènent à cette zone très prisée pendant l'été. Avec l'arrivée de ces stations, la Métropole répond à un besoin croissant de solutions de mobilité douce dans le secteur, notamment pour éviter les embouteillages liés à la forte fréquentation touristique et locale.

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Une initiative pour alléger la circulation

Ce projet est une réponse directe aux problèmes de circulation qui impactent le littoral sud de la ville. En effet, la route des Goudes est régulièrement engorgée durant l'été, avec un afflux de voitures et un stationnement sauvage qui complique l'accès à la mer. En installant ces stations LeVélo, la Métropole espère désengorger cette route et favoriser une solution plus verte et plus fluide pour se rendre aux Goudes. Un agent est également présent pour l'entretien des stations et garantir leur bon fonctionnement tout au long de l'été. Cela fait partie d'une série de mesures destinées à améliorer l'accès à cet endroit mythique sans sacrifier l'environnement.

Vers un modèle pérenne pour la ville

L'initiative pourrait bien dépasser le cadre estival. La station du village des Goudes pourrait être pérennisée, compte tenu de son succès dès les premiers jours. Cette solution de mobilité douce est déjà vue comme un modèle pour d'autres zones de la ville. De plus, d'autres stations LeVélo devraient voir le jour dans toute la ville à partir de 2026, renforçant ainsi l’offre de transport alternatif et contribuant à un Marseille plus respectueux de l’environnement. Avec une telle initiative, la Ville montre qu'il est possible de concilier tourisme, accessibilité et préservation de l’environnement.


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