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10 fautes de français très répandues qu'on a déjà tous faites

Publié le 17 novembre 2020 à 08h40

Modifié le 17 novembre 2020 à 17h01

par Laura P

Ce n’est pas « quelque soit » mais « quel(s) que soi(en)t » ou « quelle(s) que soi(en)t ».

On ne s’excuse jamais en écrivant « autant pour moi » mais « au temps pour moi ». Ben ué.

On ne part pas faire une « ballade » mais une « balade ». Avec deux « », le mot ballade désigne une forme musicale. Lorsque le mot désigne une promenade, il ne s’écrit qu’avec un « ».

« J’étais censé aller faire du sport » et pas « sensé ». Lorsqu’on peut remplacer « censé » par « supposé », le mot s’écrit avec un « ». Lorsqu’il commence par un « »« sensé » signifie quelque chose qui a du sens.

« Quelquefois » s’écrit de cette façon. En un mot. Ça fout un coup non ?

Non, ce bon vieux monsieur S n’a rien à faire avec « parmi » et « malgré », bien que ce soit assez moche…

Quand il dit que le verbe « appeler » est super ennuyeux à écrire. C’est bien simple, on ne peut pas l’écrire correctement du premier coup, jamais.

On ne dit pas "je me suis permise" mais « je me suis permis » (oui, même si on est une fille). Quand le verbe « permettre » est utilisé à la forme pronominale, il ne s’accorde pas sauf si le COD est placé avant le verbe, comme par exemple « la remarque qu’elle s’est permise était pertinente ».

Un peu de chiffres à présent : « cent » et « vingt » prennent un « » seulement lorsqu’ils sont multipliés.

« Elle s'est lavée les mains » pour éviter d'attraper le covid. Eh bien, non en réalité pour bien faire « elle s'est lavé les mains ». Quand un COD suit un verbe pronominal, il ne faut pas accorder le participe passé. 

« En termes de chiffre d'affaire », même s'il peut atteindre plusieurs milliers d'euros (hors période de pandémie mondiale), s'exprime toujours au singulier quand l'expresssion « en termes de », elle, s'écrit toujours au pluriel.



Voilà, on ne vous impose pas de « date butoir » (sans E) pour intégrer toutes ces règles mais c’est le bûcher pour le prochain qui fait ces fautes.

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Le Festival international Music & Cinema Marseille dévoile son palmarès !

Publié aujourd'hui à 15h00

par Lucie Guerra

On attendait les résultats avec grande impatience et les voilà désormais annoncés ! Du 24 au 29 mars derniers s’est déroulée la 26e édition du Festival international Music & Cinema Marseille. Pendant six jours, l’Artplexe Canebière a vibré au rythme du 7e Art, des ciné-concerts, des masterclasses, mais aussi des concerts et DJ sets. Pour cette année 2025, 11 longs métrages en provenance de 18 pays et 64 courts métrages de 26 pays étaient sélectionnés et ont été présentés au public. Tour d’horizon des lauréats de cette compétition internationale.


©Leila Macaire


Deux Grands prix décernés à la création musicale

Depuis sa création en 1999, le Festival international Music & Cinema Marseille a à cœur de promouvoir la jeune création cinématographique et la création musicale pour l’image. Cette année, le Grand prix pour la Meilleure musique originale, accordé à un long métrage, a été attribué à Toxic de Saulé Bliuvaité avec une musique originale de Gediminas Jabubka. Le Grand prix de la Meilleure création musicale, donné à un court métrage, a été décerné au film de Natalia León, Como si la tierra se las hubiera tragado, avec une musique originale de Diego Ayala Raffalli. 


Como si la tierra se las hubiera tragado ©Natalia León


Un court métrage français couronné de deux prix

Du côté des longs métrages, c’est le film On vous croit de Arnaud Dufeys et Charlotte Devillers qui a remporté le prix du Meilleur film. Peacock du réalisateur et scénariste autrichien Bernhard Wenger a, quant à lui, été couronné du prix de la Meilleure mise en scène. Jérôme Rebotier, Emma Luchini et Raphaël Balboni en étaient les jurés. 


Peacock ©Bernhard Wenger

En plus du film de Natalia León, six autres courts métrages se sont vus décerner un prix par Benjamin Bonnet, Clémentine Charuel, Erwann Chandon et Agnès Patron. Rhubarb Rhubarb de la britannique Kate McMullen a notamment été couronné du prix de la Meilleure fiction. Shivtown a remporté le prix Mathieu Hoche du Meilleur documentaire, et le prix du Meilleur film d’animation revient à Poxo Peanuts du belge Étienne Grignon. Le prix Maritima TV « Med in Doc » a été accordé au court métrage The Weight of Light de Anna Hints. Le film The One Who Knows de Eglé Davidavičė a, quant à lui, obtenu la Dotation Short Film Corner. Deux prix ont été décernés au film français Le jeune Sofiane de Fabien Ara : le prix cinézik pour la Meilleure musique originale d’un court métrage français, ainsi que le prix du Public. Le film Cassandre de Hélène Martin faisait également partie de la compétition et est sorti au cinéma le 3 avril. Oxana, dernier film de Charlène Favier — notamment connue pour Slalom — était également présenté durant l'avant-première en tant que Coup de coeur. Il sortira en salles le 16 avril prochain. 


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