Les super-héros n’ont plus de cape mais portent un masque. Depuis le début du confinement, les actions de solidarité se sont enchaînées dans la cité phocéenne. Associations en tous genres, particuliers ou même le club de l’OM, tous, ont su tendre la main pour aider ceux qui se retrouvent en situation de précarité. À leur image et à quelques jours de la fin du lockdown, le Samu Social de Marseille, continue ses diverses missions d’assistance, à toutes les ces personnes démunies.
Plus de 1500 repas distribués par jour
60 000, c’est le nombre de repas mis à disposition de la Préfecture pour subvenir aux besoins des plus précaires. Depuis le 30 mars, plus de 1500 ont été distribués aux familles vivant dans des conditions difficiles (squats et campements) mais aussi à tous ceux, hébergés dans des structures d’accueil. Grâce à ces 40 agents du Samu Social qui agissent sans relâche, environ 950 repas, midi et soir sont en parallèle, donnés aux sans-abris de la ville. « Ce nombre de repas pourra évoluer à la hausse en fonction des besoins découverts sur le terrain, jusqu’à 1000 repas par jour », explique la Ville de Marseille sur son site officiel.
« Sans eux, ce serait invivable »
Face à la crise sanitaire, les missions du Samu Social continuent de faire du bien. Couvertures, produits d’hygiènes et gourdes devraient très prochainement être distribués pour faciliter le quotidien des sans-abri. Pour l’un d’entre eux que nous appellerons Mickael, ces hommes et ces femmes sont de vrais héros du quotidien : « À 52 ans, ce n’est pas facile de réussir à vivre tout en se protégeant en ce moment. Ce sont des héros. Tout ce qu’ils font pour nous, on apprécie. Sans eux, ce serait invivable », témoigne le SDF.
Maraudes, veille sociale, transports, logistique et aide alimentaire font partie des missions dites « traditionnelles » sur lesquelles interviennent les équipes du Samu Social. Ces derniers récupèrent aussi divers vêtements et couvertures qu’ils désinfectent et remettent directement aux plus démunis.
Le confinement aura permis de prouver au moins une chose de positive, que la solidarité existe encore et devient contagieuse.