Le Réseau Environnement Santé explique qu’un perturbateur endocrinien est “une substance chimique qui perturbe le système hormonal.” Cet élément dérègle le bon fonctionnement de la production d’hormones ce qui engendre des conséquences néfastes sur la santé et l’environnement. L’Agence nationale de sécurité sanitaire ajoute qu’un perturbateur endocrinien est capable d’interférer avec différentes fonctionnalités : la croissance, la reproduction, la nutrition, le système nerveux… Considéré comme “une menace mondiale,” il devient donc urgent d’apporter une réponse à cette problématique.
#CMMarseille @marseille vient de s’engager avec la Charte @RES_Env_Sante Villes et Territoires sans Perturbateurs Endocriniens pour nos enfants #crèches #écoles #ZéroPlastique et nos #agents @MicheleRubirola @sebbarles pic.twitter.com/5iA8h6RWY1
— christine juste (@cjuste13) April 2, 2021
Ainsi, lors du conseil municipal du 2 avril, la Ville de Marseille a réaffirmé son engagement dans ce combat. Elle a confirmé son adhésion à la Charte “Villes et territoires sans perturbateurs endocriniens.”
Les buts : interdire l’usage des produits contenant des perturbateurs endocriniens et développer un critère d’éco conditionnalité, réduire l’exposition à ces substances présentes dans la nourriture, informer massivement sur les enjeux liés aux perturbateurs endocriniens et enfin, informer de l’avancement des engagements pris par la ville.
Les crèches et les écoles sont d’ailleurs dans le viseur de la municipalité marseillaise. Des bornes anti-moustiques sans biocides ont été mises en place, les gobelets en plastique ont été remplacés par des verres en inox et les jeux de bois ont supplanté les traditionnels jouets en plastique. Il faudra s’attendre à voir les clauses environnementales citées ci-dessus être mises en place dans un futur proche.
Voir cette publication sur Instagram